L'écrivaine française Mazarine Pingeot, qui a publié dernièrement "Se taire", a ouvert les portes de sa bibliothèque à Nicolas Carreau pour La Voix est livre sur Europe 1.
L'écrivaine Mazarine Pingeot, par ailleurs professeure agrégée et docteure en philosophie à l'université Paris-VIII à Saint-Denis, a reçu dans sa bibliothèque Nicolas Carreau pour l'émission La Voix est livre sur Europe 1.
Dans la bibliothèque, l'héritage familial est omniprésent. Un buste trône dans la pièce, celui de son arrière-arrière-grand-père, le maréchal Fayolle. La plupart des livres rangés dans les étagères lui viennent de son père, François Mitterrand. Les quatre murs de la pièce sont invisibles, cachés par les ouvrages : "Cette pièce est faite pour ça, elle est tapissée de livres".
"Je privilégie la philosophie dans ma bibliothèque"
Certaines œuvres, reliées, incarnent l'héritage de son père : "Les beaux livres bien reliés m'étaient destinés. Mon père a fait le partage de ses livres et ceux-là étaient pour moi". Pour la plupart, il s'agit de romans des grands auteurs des XIXème et XXème siècles. Pourtant, l'écrivaine reconnaît que "le côté bel objet est angoissant, je n'ouvre pas ces livres-là !".
Non, Mazarine Pingeot préfère la philosophie. Platon et Derrida sont posés sur son bureau : "Je privilégie la philosophie dans ma bibliothèque, pour travailler. Je ne garde que les romans que quand ils ont vraiment été importants pour moi".
Et celle qui était opposée à la lecture dans sa jeunesse, par révolte contre ses parents, estime aujourd'hui que "c'est toujours important de lire, ça permet de prendre du recul".