Exposition Leonard de Vinci au Louvre : déjà plus de 330.000 réservations

  • Copié
Europe1.fr avec Fabienne Lemoal , modifié à

Pas moins de 162 œuvres de Léonard de Vinci, mort il y a tout juste 500 ans, sont présentées depuis jeudi au musée du Louvre.

Pas moins de 162 œuvres de Léonard de Vinci, mort il y a tout juste 500 ans, sont présentées depuis jeudi au musée du Louvre. C'est la plus grande rétrospective jamais organisée pour le génie de la Renaissance. Pour réguler l'affluence attendue, l'exposition, qui durera jusqu'au 24 février, n'est accessible que sur réservation. Et le succès est déjà au rendez-vous : déjà plus de 330.000 réservations ont déjà été effectuées, selon les dernières informations transmises par le Louvre à Europe 1.

La rétrospective offre l'occasion unique d'admirer dix tableaux du maître de la Renaissance (onze en prenant en compte la Joconde, joyau des collections du Louvre) alors que seulement vingt peintures dans le monde sont attribuées par les spécialistes à Vinci. Parmi eux, "La Sainte Anne", "Saint Jean-Baptiste" et la "Madone Benois", prêtée par le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Le visiteur peut même survoler la Jonconde en 3D avec un casque de réalité virtuelle.

De nombreux dessins et manuscrits de Léonard de Vinci également exposés 

"Des expositions comme ça, on en verra peut-être plus", soulignait jeudi Jacques Franck, ​historien de l’art et l’un des plus grands spécialistes du maître italien, au micro d'Europe 1. "Des œuvres aussi fragiles que les toiles de Léonard de Vinci vont être de moins en moins transportées à l'avenir. De plus, certaines sont très emblématiques du musée où elles sont exposées, ce qui rend les prêts plus compliqués." Outre les peintures, de nombreux dessins et manuscrits sont exposés au Louvre, témoins de "la diversité extraordinaire de l'intérêt de Vinci pour des choses qui n'ont rien à voir entre elles".

A découvrir par exemple, ses esquisses anatomiques ultra-détaillées et surprenantes de précision. "C'est une très belle réunion d’œuvres", reconnait Jacques Franck. Seule déception de l'historien, l'absence des traités de peinture signés par l'artiste, fondements de l'art académique. "Il aurait été intéressant de voir sa théorie appliquée directement à ses œuvres." Malgré ce petit bémol, l'exposition reste d'après lui "merveilleuse".