Mercredi, une immense rétrospective consacrée à Joan Miro s'ouvre au Grand Palais, à Paris. Pas moins de 150 œuvres y retracent les 70 ans de carrière du peintre et sculpteur catalan, jusqu'au 4 février 2019. Un bel hommage pour un artiste qui aimait profondément la capitale française.
Paris, une source d'inspiration pour Miro. "S'il y a une chose qui est importante dans la vie de Miro, c'est Paris. Paris a fait que Miro soit devenu un génie du 20ème siècle avec Picasso et Dali", assure Joan Punyet Miro, son petit-fils, au micro d'Eva Roque et Matthieu Noël sur Europe 1. L'admiration qu'il avait pour Paris a donné de l'inspiration à Miro mais, surtout, "c'était le moment du réalisme, du surréalisme, tous les écrivains, les poètes étaient là".
Ses œuvres ont fait de lui un artiste connu et reconnu mais "il détestait la célébrité", se souvient Joan Punyet Miro : "Il disait qu'être un homme très connu, c'était le début de l'échec. Il voulait échapper au succès. Ce n'était pas bon pour lui." D'ailleurs, s'il "n'arrêtait jamais de travailler, jour et nuit", Joan Miro "n'aimait pas du tout parler de son travail".
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Un "choc brutal" en découvrant l'atelier de Miro. De son grand-père, Joan Punyet Miro garde également le souvenir d'un "homme merveilleux, très généreux avec toute la famille". Il se souvient aussi avoir ressenti un "choc brutal" lorsqu'il est "rentré pour la première fois dans" l'atelier de Miro alors qu'il "n'avai(t) que 10 ans" : "J'ai été incroyablement choqué par tout ce que j'ai vu. C'était un monde de centaines et centaines de tableaux, de dessins, de sculptures..."