Jérémy Fréro et Florian Delavega ont changé "d'échelle". Ceux qui forment ensemble les Fréro Delavega sont passés du statut de sauveteurs en mer qui jouaient de la musique dans leurs chambres pour le loisir à la scène de l'Olympia (les 5 et 6 mai prochains). Ils étaient les invités de Julia Martin, dimanche, dans la Playlist Europe 1 et se sont dévoilés entre les extraits musicaux de leur choix.
"Proches des gens". Sur scène, le duo est décontracté. Il se dit qu'ils apprécient un petit apéro sur canapé. "Vrai", confirment les garçons, qui avouent néanmoins avoir arrêté pour éviter un "moment de flottement", même si c'était une façon "de couper la distance" avec le public. Ils gardent néanmoins l'idée de proximité, ce besoin de "se sentir proches des gens".
"Peur de l'image des beaux garçons qui chantent". Et ce public de proximité se compose de pas mal de filles ultra fans. "Elles ne sont jamais hystériques, mais très courtoises", tempère le duo. "Cela n'a jamais été désagréable pendant les concerts", poursuivent les chanteurs. Et en dehors, alors ? "En dehors, on ne pense plus qu'on est Fréro Delavega. On est un peu sortis du personnage et quand d'un coup on entend 'Je peux avoir une photo ?', ce n'est pas pareil", confient les deux artistes. Cette image de "beaux garçons qui chantent" leur collait à la peau, au début. "On avait peur que ça ne puisse attirer que certaines personnes. Finalement dans notre dernier concert, dans 10 mètres carrés, il y a avait une petite fille de 6 ans et une mamie de 60."
Un nom de "numéro de jonglage". Leur deuxième album Des ombres et des lumières est sorti en 2015. Avant, il y avait eu l'album éponyme Fréro Delavega, et encore avant... The Voice 2014. La différence avec les autres candidats du télé-crochet de TF1, c'est qu'à l'époque, les deux Girondins font déjà des concerts et s’apprêtent à sortir leur premier album signé chez Universal, prêt à 80%. L'émission était donc un catalyseur. "On accéléré le processus de deux, trois ans". Le nom Frero Delavega a quant à lui été trouvé par Pascal Nègre, alors PDG d'Universal. "Nous, on prenait ça au second degré, ça fait un peu numéro de jonglage, cirque. Le nom nous colle à la peau."
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