Que serait Garou sans son timbre ? Rocailleuse, un peu cassée, en tous cas reconnaissable parmi beaucoup d'autres, la voix du chanteur est le résultat d'un savant mélange entre son mode de vie et ses influences, a-t-il expliqué samedi sur Europe 1.
On imagine la voix de Garou façonnée à grand renfort "de nuits blanches, de cigarettes et de whisky"... Et interrogé par Isabelle Morizet, l'artiste confirme : "je l'ai travaillé de cette façon-là. Mais je l'ai travaillée aussi par les influences", sourit-il. "Et ça, ça me fascine parce qu'en étant coach sur The Voice, j'apprends à comprendre d'où viennent les voix des gens. Il y a des gens, quand ils se mettent à chanter qui n'ont pas du tout la même voix que quand ils parlent. Quelque part, ils ont choisi de chanter comme ça."
"J'arrivais à faire Joe Cocker ou Ray Charles"
"Quand j'ai commencé dans les bars, on disait que je faisais parfaitement les voix de Paul Mc Cartney, de Claude Dubois - C'est lui qui chante 'J'aurais voulu être un artiste', c'est la voix du Blues du businessman de Starmania et au Québec c'est une énorme star -, mais il a une voix hyper perchée", confie d'abord Garou. "Mais de l'autre côté j'arrivais à faire Joe Cocker ou Ray Charles, j'avais un registre très ouvert", poursuit le chanteur. "La voix s'est forgée de cette façon-là."