Dans sa chronique "les deux minutes du vin", Olivier Poels conseille de s’intéresser aux vins d'Alsace qui ont connu une petite révolution depuis une vingtaine d'années.
Pour qui n'est pas du cru, ils sont presque imprononçables. Mais loin d'être imbuvables. Les vins d'Alsace mériteraient même d'être davantage connus. Raison pour laquelle le spécialiste du vin Olivier Poels en a fait l'objet de sa chronique "Les deux minutes du vin", samedi dans l'émission La table des bons vivants.
Des vins redéfinis. Ils souffrent d'une mauvaise réputation : trop sucrés, trop lourds, avec trop de sulfites... A tort, au moins depuis une vingtaine d'années avec une nouvelle génération de vignerons qui ont redéfini les vins alsaciens. Ceux-ci se présentent avec 51 grands crus et dans une déclinaison de cépages (Riesling, pinot gris, muscat...) et maturités, avec une grande tendance : celle des vins secs dans lesquels ressort de la minéralité. Le tout pour des prix abordables. Des grands crus d'Alsace sont vendus autour de 15 à 20 euros la bouteille, très loin des prix du Bourgogne.