Hugo Marchand : «Il ne faut pas faire de différence entre danse classique et contemporaine»

Hugo Marchand est l'invité d'Isabelle Morizet © Europe 1
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Alexis Patri , modifié à

Invité dimanche d'Isabelle Morizet dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie", le danseur étoile Hugo Marchand explique sa vision de son art et explique pourquoi les barrières symboliques qui distinguent la danse classique et les différentes danses contemporaines n'ont que peu de sens pour lui.

Le 3 mars 2017, Hugo Marchand est nommé danseur étoile de l'opéra de Paris. Mais, curieux de toutes les manières de danser, il ne s'est jamais limité à la danse classique. Invité dimanche de l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans vie , il explique ainsi au micro d'Isabelle Morizet que les distinctions entre les différents types de danses n'ont que peu de raisons d'être pour lui. "Je trouve qu'il ne faut pas faire la différence entre dansé classique et dansé contemporain, dansé jazz ou dansé, moderne", estime-t-il.

Des danses comme dans des langues étrangères

Danses classique, contemporaine, jazz et moderne ont pourtant des codes et des techniques différentes. "C'est un nouveau langage, c'est comme quand on parle anglais, français, italien", compare Hugo Marchand. "Aujourd'hui, je parle mieux la danse classique, parce que c'est le langage que j'ai depuis que je suis petit. Mais j'ai un plaisir similaire à faire de la danse contemporaine et à apprendre de nouveaux langages."

Et l'apprentissage de ses différents langages de la danse est facilité pour Hugo Marchand, qui façonne son corps depuis sa jeunesse passée à l'opéra de Paris. "On a façonné un corps qui est une pâte à modeler et qui va permettre à un chorégraphe ou un répétiteur de nous aider à apprendre ces nouvelles techniques", explique-t-il. "Je suis en train de répéter avec Mats Ek pour sa soirée à l'Opéra Garnier, je vais faire Don José dans Carmen et, d'ici un mois et demi, je serai en train de répéter pour faire Albrecht dans Giselle. Deux techniques de danse totalement différentes. Mais pour moi, c'est la même chose et la même motivation."