Barbara Pravi chante depuis plusieurs années déjà, et elle est désormais une figure connue et reconnue des Français. Et pourtant, celle qui a terminé à la deuxième place lors du concours de l’Eurovision le 22 mai dernier n’a encore jamais sorti d’album. Ce sera bientôt chose faite. Lors du Club de l’été, mardi sur Europe 1, la chanteuse a annoncé en exclusivité qu'On n’enferme pas les oiseaux sortirait "le 27 août" prochain. "C’est la première fois que ça sort, ce titre, ça me fait un truc", a souri Barbara Pravi, visiblement émue.
Et pendant une coupure pub, la chanteuse a même reçu, sur son téléphone, la photo qui illustrera la pochette de son album. "Je suis comme ça… Je ne sais plus quoi faire de mes mains", s’est-elle enflammée. Et s’il était un peu tôt pour montrer la photo en question, l’auteure-compositrice-interprète a accepté de la décrire, un peu. "C’est difficile de faire une photo de pochette. C'est une photo très simple. J'ai gardé un peu les codes qu'on connaît avec le bustier, etc", a-t-elle expliqué. "Et elle est très libre, cette pochette, je trouve. Ce que j'avais en tête, quand on a fait les photos, c'était ça, cette sensation de vaste et de liberté."
"Le grand-père le plus stylé du monde"
Barbara Pravi a par ailleurs dévoilé le contenu de l’une de ses chansons, consacrée à son grand-père. "En fait, ça a été un peu compliqué avec mon grand-père quand j'étais ado, on ne se comprenait pas du tout. On n'est pas né au même endroit, pas dans le même pays et à des époques différentes. Je suis une femme, c'est un homme. Il avait quelque chose d'un peu rustre, en fait", a raconté la jeune femme. "Et en fait, il s’est complètement détendu avec l'âge. C'est devenu le grand père le plus stylé du monde. Il accepte tout. On peut avoir des discussions sur tous les sujets. Et c'est un peu de ça dont parle cette chanson. On s'est vraiment rapprochés."
Et si Barbara Pravi est aujourd’hui aussi proche de son grand-père, qu’elle retrouve tous les étés à Saint-Raphaël, dans le Var, c’est aussi pour une autre raison. "C’est l'une des premières personnes à comprendre mon choix de faire de la musique", a-telle expliqué. "Il a un petit peu mis ça en abyme avec son choix de quitter son pays (la Serbie) et d'arriver en France. Il était tout seul. Personne ne savait qu'il allait partir. Il n’a rien dit à personne. Et moi, j'ai un peu fait la même chose avec la musique et je crois que ça l'a beaucoup touché. Ça nous a vachement rapprochés."