"J'ai vu très peu de films avant d’être actrice. J'en avais vu évidemment comme tout le monde, j'étais pas complètement... Mais quand même, par rapport à maintenant par exemple, je pense que je n'avais aucune culture de cinéma, j'ai vu très très peu de films avant de commencer à en faire", a déclaré l'actrice prolifique lors d'une conférence de presse, samedi, au lendemain d'avoir reçu des mains du réalisateur mexicain Alfonso Cuarón le prix Lumière 2024 récompensant 50 ans de carrière.
Réaction du public au festival
"Je pense que l'on peut être actrice un peu comme les sœurs Brontë qui ont écrit Les Hauts de Hurlevent et Jane Eyre et tout ce qu'elles ont écrit sans jamais être sorties de leur presbytère", a ajouté Isabelle Hupert, se félicitant de la mission de "mémoire" qu'entretient le festival Lumière de Lyon. "La vocation d'un festival comme le festival Lumière, c'est d'entretenir quelque chose qui est essentiel au cinéma, c'est sa mémoire", a-t-elle commenté.
L'importance de la mémoire cinématographique
"La vocation d'un festival comme le festival Lumière, c'est d'entretenir quelque chose qui est essentiel au cinéma, c'est sa mémoire", a-t-elle commenté.
"Quand on vient présenter les films ici, c'est vraiment incroyable parce que j'ai présenté trois films et j'en présente encore un ce soir et ça c'est vraiment extraordinaire, l'intérêt et il y a encore beaucoup de gens qui ne les ont pas vus les films et ça, ça m'a à la fois frappée et en même temps beaucoup plu parce qu'ils ne les ont pas vus et ils ont envie de les voir", a souligné l'actrice.
"La légitimité du choix d'Isabelle (Huppert), c'est la légitimité de ses prédécesseurs et prédécesseuses, ça ne faisait aucun doute d'ailleurs on a tout de suite senti dès lors que l'annonce a été faite, qu'il y avait quelque chose d'incontestable", a dit Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et directeur de l'Institut Lumière, qui chapeaute la 15e édition du Festival Lumière (jusqu'au 20 octobre à Lyon).