A 44 ans - et de retour dans la peau de Brice de Nice au cinéma -, Jean Dujardin est revenu sur sa période hollywoodienne, après que l'académie lui a décerné l'Oscar du meilleur acteur pour The Artist en 2012. Une distinction qui n'a pas eu que des effets positifs dans sa vie, a souligné l'acteur dans Un dimanche de cinéma.
"Ce n'était pas mon Graal". Quatre ans plus tard, Jean Dujardin se dit "très heureux. J'ai le sentiment que je suis très à ma place. Plus, ce serait indécent, reconnaît-il. Je suis très conscient de la distinction de l’Oscar. Ça va mieux maintenant, mais à un moment il a fallu taper du poing sur la table, en disant 'arrêtez de penser à ma place, arrêtez de me voir comme le Clooney français qui va faire le Maurice Chevalier aux Etats Unis'. Ce n’était pas mon Graal. Ça a été un heureux accident."
>> A LIRE AUSSI - A Nice, dans les coulisses de l'avant-première de "Brice de Nice 3"
"Le coup de la Rolex". La récompense a certes été un booster d'ego pour lui, mais il relativise : "On sait bien qu'on n’est pas le meilleur acteur du monde, on est juste dans un super film. On me demandait ce que j’allais faire maintenant, et bien je fais Brice 3. Maintenant, je vais juste continuer à prendre du plaisir. On ne peut pas dire 't’as un Oscar t’as réussi', c’est le coup de la Rolex, c’est complètement stupide. C’était un passage dans ma vie."
La presse people est devenue folle. Plus rien ne les arrête.
"J'aime jouer das ma langue". L'Oscar, il en est fier mais il souhaite continuer, passer à autre chose. La statuette est "sur une étagère", même pas dans sa maison. "Je suis bien dans mon pays, avec des metteurs en scène français, des acteurs français. J’aime jouer dans ma langue." Il replace les choses, éloigné désormais des sphères hollywoodiennes. "Je ne viens pas de Brooklyn mais de Rueil-Malmaison".
"Des pourritures". La célébrité, qui est allée de pair avec la récompense, a eu un autre inconvénient, celui d'attirer d'autant plus les regards de la presse people. Il le concède : "C’est vraiment pénible. La presse people est devenue folle. Plus rien ne les arrête. Elle este encore plus dingue qu’il y a cinq ans", dit-il, en référence à la naissance de sa fille Jeanne, qu'il a eue avec sa compagne Nathalie Péchalat. "Il faudrait presque maintenant que je leur donne les clés de ma baraque et ça ne leur suffirait pas. Je ne sais pas ce que c’est... des pourritures", ajoute-t-il, en colère plus pour "ses proches" que pour lui-même.