Kev Adams veut suivre les pas de Jamel Debbouze, l'un de ses "modèles". Invité samedi d'Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, sur Europe 1, le comédien annonce qu'il va ouvrir "d'ici quelques semaines" une "Comedy room", une scène ouverte aux jeunes talents sur le principe du "Jamel Comedy Club". Son futur nom : "Fridge".
"Comme un 'Comedy club' mais en plus petit, plus modeste"
Kev Adams a découvert les scènes ouvertes à 16 ans, à Paris, qui en compte actuellement une quinzaine. "Il n'y en a pas suffisamment, comparé à d'autres villes. À New York, il y a 300 scènes ouvertes, 250 à Los Angeles. Dans ces villes, il y a des endroits à l'infini pour que les comédiens puissent s'exprimer, pour tous les types de comédiens. Les comédiens peuvent faire jusqu'à cinq, six, sept passages", explique-t-il au micro d'Europe 1.
"Ce n'est pas le cas en France et c'est d'ailleurs pour ça que parmi mes nombreux projets, on va ouvrir très prochainement une 'Comedy room', comme un 'Comedy club' mais en plus petit, plus modeste, avec la possibilité pour pleins de gens de venir jouer", annonce l'humoriste, qui veut être "proposeur de scènes pour de nouveaux talents".
"On faisait des sketchs pour avoir des pizzas"
Sa future salle devrait ouvrir rue Montorgueil, à Paris. Elle sera "inspirée de cet endroit où j'ai commencé, le Pranzo. C'était un peu le repère des jeunes humoristes", raconte Kev Adams. "J'ai eu la chance de partager la scène avec des gens comme Kyan Khojandi, Blanche Gardin, Malik Bentalha, pas mal de noms qui sont aujourd'hui connus du grand public. On a tous démarré dans ce café pizzeria, on faisait des sketchs pour avoir des pizzas", se souvient-il.
"Forcément, c'est inspirant. Ça me ferait plaisir qu'il y ait un nouveau lieu comme celui-là, où on peut manger, se restaurer et se réunir entre comédiens", poursuit l'humoriste. "Évidemment, Jamel l'a fait, avec le Jamel Comedy Club, qui est formidable. C'est l'un des fers de lance des 'Comedy club' français. Mais je pense objectivement qu'il en manque. Il y a besoin pour les jeunes, les très jeunes, d'avoir un endroit pour s'exprimer, pour travailler", conclut-il.