L'auteur du tableau doit être dévoilé par un expert mardi matin. Mais en attendant, il est possible d'admirer une photographie de l'oeuvre découverte par hasard dans un grenier à Toulouse en 2014 dont le Caravage pourrait être l'auteur.
Une décapitation. En avril 2014, des particuliers toulousains constatent qu'une fuite d'eau provient de leur plafond. Ils montent au grenier pour en trouver l'origine. Dans leur recherche, ils tombent sur un tableau entreposé là depuis des années et oublié depuis. Le cadre entoure une scène biblique : le meurtre du général assyrien par Judith. On y voit la juive de l'Ancien Testament y commencer la décapitation d'Holopherne. Une découverte qui pourrait rendre riche ses propriétaires.
Le coup de pinceau de l'Italien. L'auteur de l'oeuvre pourrait en effet être le Caravage, de son vrai nom Michelangelo Merisi. Le coup de pinceau de cet Italien mort au 17ème siècle et qui n'a laissé qu'une soixantaine de travaux derrière lui, est en effet reconnaissable selon plusieurs experts. La décision prise le 25 mars dernier par le ministère de la Culture de lui interdire une sortie du territoire témoigne en tout cas de sa grande importance.
Un officier napoléonien. Les historiens de l'art savaient que ce tableau existait mais sans savoir ce qu'il était devenu. Si le Caravage a en effet peint un premier Judith et Holopherne exposé actuellement au Palais Barberini, il en a peint ensuite un deuxième dont il est fait mention dans plusieurs lettres de l'époque. Une oeuvre égarée qui aurait donc fini par atterrir à Toulouse. Les ancêtres des actuels propriétaires comptant un officier de l'armée napoléonienne, le tableau aurait pu prendre ce biais pour finir dans le Sud-Ouest de la France.