La Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), organisation française comptant plus de 200 cinéastes, proposera au printemps à son assemblée générale de suspendre le réalisateur Roman Polanski, l'un de ses membres, qui fait face à une nouvelle accusation de viol remontant à 1975, a annoncé lundi son président Pierre Jolivet.
Un changement voté lors de la prochaine assemblée générale
Le conseil d'administration de l'ARP, qui s'est réuni lundi soir, "a voté la mise en place de nouvelles procédures de suspension pour tout membre mis en examen par la justice, et d'exclusion pour tout membre condamné, notamment pour des infractions de nature sexuelle", a indiqué Pierre Jolivet à l'issue de cette réunion. "Ce changement de statut sera proposé aux membres et définitivement voté lors de la prochaine assemblée générale. Cette suspension concernerait Roman Polanski, dont l'information judiciaire est toujours ouverte aux Etats-Unis et pour laquelle il a fait l'objet d'une mise en examen", a-t-il ajouté.
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Le président de l'ARP a indiqué que la prochaine assemblée générale de l'association se tiendrait au printemps, mais qu'une assemblée extraordinaire devrait être "convoquée pour devoir changer les statuts".
La date de cette assemblée extraordinaire "n'est pas arrêtée" à ce stade, a précisé à l'AFP un responsable de presse de l'organisation.