L'artiste français Invader a été interpellé à New York mi-novembre. Néanmoins, il est parvenu à poser dans les rues de la ville l'ensemble des fameuses mosaïques murales qu'il avait préparées.
Un jour de travaux d'intérêt général pour échapper à la condamnation. Rendu célèbre par ses créations pixelisées autour du thème du jeu vidéo "Space Invaders", Invader a été interpellé pour "un simple autocollant" apposé dans la rue et non pour avoir accroché l'une de ses pièces. Placé en garde à vue, il a été relâché, puis convoqué devant un juge, qui a renvoyé l'affaire à trois mois. Un non-lieu sera très probablement prononcé si l'artiste français effectue un jour de travaux d'intérêt général (TIG) et ne commet pas de nouveau délit d'ici là.
"De plus en plus compliqué de travailler". "Cela leur a permis de me mettre une bonne pression, car cela devient plus compliqué une fois que l'on a été arrêté et qu'on est sous surveillance", a-t-il expliqué. Invader est néanmoins parvenu à poser l'ensemble de ses pièces, soit 42 au total, ce qu'il considère comme "un excellent score". Pour la première fois, l'artiste avait lancé un appel à candidatures, appelant les propriétaires fonciers qui le souhaitaient à mettre un espace à sa disposition. Il s'agissait principalement pour lui de poser certaines de ses pièces, les plus grandes notamment, dans des endroits inaccessibles, pour éviter dégradation et vol.
Cette "invasion", selon le terme qu'il utilise lui-même, "est représentative de l'évolution de mon travail", "par la variété de ses thèmes ainsi que par la taille de ses pièces", a-t-il expliqué.