L'infinité de l'océan. Avec la sortie du documentaire Les gardiennes de la planète, les spectateurs sont invités à découvrir le monde des fonds marins sous un nouveau regard : celui de grands cétacés, les baleines. Une aventure autour des quatre océans de la Terre, racontée par Jean Dujardin. Mais pour filmer ces grands cétacés marins qui s'échappent à plus de 85 kilomètres par heure, il a fallu réunir plusieurs conditions : une bonne météo, un matériel discret qui ne produit pas de grosses bulles car les baleines en ont peur et beaucoup de patience.
"Quand on regarde le film, on a l'impression que l'océan est rempli de baleines. Mais en fait, il nous arrive parfois de rester plusieurs semaines sans avoir une seule image", explique le réalisateur, Jean-Albert Lièvre.
"Elles ont créé le premier réseau social"
Depuis le bateau de tournage aux quatre coins du monde, il faut tendre l'oreille, pour repérer les baleines. "Il nous est arrivé d'être à la surface, de ne pas voir les baleines, mais de les entendre", souligne Jean-Albert Lièvre. "Parfois, elles se mettent dans un courant profond et donc ça permet d'accélérer les sons et de les envoyer comme une fibre ultrarapide. C'est pour ça que je me suis aussi autorisé le fait de dire qu'elles avaient créé le premier réseau social. Ce n'est pas du tout le monde du silence de Cousteau", poursuit-il au micro d'Europe 1.
Et le chant des baleines reste l'un des plus grands mystères de l'Océan. Pouvant s'entendre jusqu'à 1.000 kilomètres de distance, ce moyen de communication n'a toujours pas été décrypté par l'homme.