"Mad Max" : ce qui a changé depuis le premier film

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BLOCKBUSTER - George Miller revisite, dans un tourbillon de poussière et de courses poursuites, l'univers de son héros mythique, né en 1979. 

Le premier Mad Max est sorti de terre en 1979. Un air de Western dans la forme, une histoire de passion et de vengeance pour l'intrigue et une ambiance surtout, celle, poussiéreuse, post-apocalyptique, d'un monde qui s'effondre. Trente-six ans après, George Miller, 70 ans, reprend du service pour un quatrième volet, Mad Max : Fury Road, plus fougueux que les autres, plus léché aussi. Le film, pressenti un moment pour faire l'ouverture du festival de Cannes, sera finalement présenté en Sélection officielle Hors Compétition, jeudi au Grand Théâtre Lumière. Le blockbuster sortira le même jour dans les salles obscures du monde entier. Du premier au dernier volet de l'aventure Mad Max, Europe 1 revient sur ce qui a changé. 

 

Nouveau départ pour le héros. Est-ce un tout nouveau Max, héros du film, que l'on découvre à l'écran ? Tom Hardy est venu remplacer Mel Gibson – désormais un peu vieux pour le rôle - sous le blouson de cuir. Nouveau visage donc, mais qui a bien sûr conservé sa colère et ses enjeux, précise George Miller. Une différence notable tout de même : à l'époque du premier volet, Mel Gibson était encore un inconnu, ce qui n'est pas le cas du britannique Tom Hardy, qui a joué dans deux grands cartons du box-office américain, Inception et The Dark Knight Rises

Un univers encore plus fou. Ce quatrième volet a été tourné en Namibie, en 2012. Le réalisateur a préféré miser sur la qualité du montage plus que sur les trucages informatiques. 80% des effets visuels du film reposent ainsi sur des cascades bien réelles. Le résultat ? Une action vrombissante dans un paysage fascinant. Des tons, une lumière et des plans léchés. 

Un accent féministe. Charlize Theron apparaît comme la figure féminine de Mad Max : Fury Road, sous les traits d'une meneuse, Furiosa. Cette forte personnalité, à l'allure fière et au crâne rasé,  se charge de libérer quatre captives des griffes de leur bourreau, au début du film. Mais de victimes -l'une d'elle est enceinte de son violeur- ces femmes deviennent rapidement des modèles de courage et de force. 

L'addition. L'un des grands écarts entre le premier et le quatrième film se trouve du côté du budget. Celui-ci est passé de 350.000 dollars, soit quelque 312.000 euros pour le premier volet à 150 millions, soit environ 134 millions d'euros pour le quatrième.