Manu Payet Europe 1 7:12
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Le comédien Manu Payet, invité de Matthieu Noël dans "L'Équipée sauvage" vendredi sur Europe 1, raconte pourquoi il a du mal à "faire rire" pendant cette période de confinement. 
INTERVIEW

En manque d'inspiration pendant le confinement, Manu Payet ? Invité de L'Équipée sauvage sur Europe 1 vendredi, l'humoriste a confié éprouver des difficultés pour faire rire durant cette crise du coronavirus. Son spectacle "Emmanuel" derrière lui (la dernière représentation a eu lieu en décembre), il se consacre désormais pleinement à la conception d'un film, qu'il écrit "depuis longtemps".

"J'aimerais bien vous dire qu'il est prêt. En fait, je pensais pouvoir mettre à profit ce temps pour écrire plus, mais j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer, à écrire et surtout à faire rire", concède Manu Payet. "Sortir son stylo pour écrire des blagues en ce moment, ce n'est pas simple."

"Hâte que ça soit derrière nous"

Alors pour passer le temps depuis l'endroit où il est confiné, et où le réseau se fait rare, le comédien revoit des "vieux films" qu'il n'a pas vus "depuis 20 ans". Mais là aussi, la crise a bouleversé les choses : "Quand je regarde un film, je n'arrive pas à me dire qu'on ne peut plus faire certaines choses", comme se serrer la main, regrette Manu Payet, qui se dit "hyper inquiet" pour la suite. "Je me dis qu'il faut qu'on retourne au cinéma. Mes souvenirs de gamins sont venus dans des films de cinéma. J'ai hâte que tout cela soit derrière nous."

Il y a, enfin, les réseaux sociaux. Manu Payet y a fait une apparition remarquée, il y a deux semaines, lorsqu'il a partagé une vidéo de sa nouvelle coupe de cheveux réalisée (et ratée) par sa compagne. Snapchat, Instagram, Facebook… "Je ne suis pas le posteur qui doit absolument poster des trucs. (…) Je n'y vais pas souvent, de temps en temps, quand je m'ennuie", reconnaît-il.

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"Parfois, je me rends compte que j'y suis alors que je n'avais pas trop envie d'y être", poursuit Manu Payet, qui dit notamment aimer les sketchs de l'humoriste Hakim Jemili. "J'y vais un peu voyeur. J'ai l'impression de bouffer de l'espace si je suis omniprésent." Après tout, est-ce vraiment son époque ? "Je ne suis pas un millennial, je suis de 1975 !"