Sur Europe 1, l'acteur et parrain du festival Play it again évoque le rapport des jeunes avec le cinéma.
Du 18 au 24 avril prochain, 150 villes de France se mettent à l'heure des classiques du septième art. À l'occasion du Festival Play it again, 19 chefs-d'œuvre du cinéma sont à redécouvrir en salles. Vivre sa vie de Jean-Luc Godard, Les moissons du ciel de Terrence Malick, La ronde de Max Ophuls ou encore Le Lauréat de Mike Nichols.
"La cinéphilie mute et change". Pour Mathieu Amalric, parrain du festival, l'occasion est trop belle pour redécouvrir ces films. "Avec ce festival, ce qu'il y a de particulier, c'est la salle", souligne-t-il dans Europe matin. "La salle de cinéma, c'est comme le vinyle, ça ne partira jamais", estime le comédien.
Si il y a des dizaines d'années, les classiques du septième art passaient sur les chaînes de télévision. C'est moins le cas aujourd'hui. Mais pour Mathieu Amalric, il n'y a pas de raisons de s'inquiéter. "La cinéphilie passe par d'autres médiums maintenant, grâce à la VOD par exemple", affirme l'acteur. "La cinéphilie mute et change, c'est ça qui est formidable", indique-t-il.