Notre Top 3 des films d'Ettore Scola

ettore scola, cinéma, 1280
Ettore Scola en 1982 au Festival de Cannes © AFP
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B.P. , modifié à
VIDEOS - L'un des derniers grand maîtres du cinéma italien, mort mardi soir à 84 ans, laissera une trace indélébile dans l'histoire du 7e art.

Ettore Scola laissera une trace indélébile dans l'histoire du cinéma. Le maître italien, mort mardi soir à 84 ans a réalisé plusieurs chefs d'oeuvre mettant en scène les plus grands acteurs, comme Marcello Mastroianni, Sophia Loren, Vittorio Gassman ou Nino Manfredi. Au moment de prendre sa retraite en 2011, lassé d'un cinéma dans lequel il ne se reconnaît plus, Europe1.fr avait établi son Top 3 des meilleurs films d'Ettore Scola. 

Nous vous les reproposons, en guise d'hommage : 

 

1. Nous nous sommes tant aimés (1974)
C’est avec ce film qu’Ettore Scola rencontre le succès et gagne une renommée internationale. L’oeuvre relate trente ans d’amitié, mais aussi de séparation, de trois amis liés par leur expérience dans la résistance au fascisme. L’oeuvre, dédiée au réalisateur Vittorio de Sica, qui y fait une courte apparition, remporter plusieurs récompenses, dont le César du meilleur film étranger en 1977.

 


NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES - Bande-annonce VOpar CoteCine

2.Affreux, sales et méchants (1976)

Le film narre les aventures d’une famille (très) nombreuse dans un bidonville de Rome, dans les années 1960. Giacinto, le patriarche tyrannique, à la tête d’un petit pactole après avoir perdu un œil, s’amourache d’une prostituée, au grand dam de sa femme, qui organise, avec le reste du clan, son assassinat. Très controversée à sa sortie, en raison de la causticité de son humour, l’oeuvre, tournée essentiellement avec des comédiens amateurs, remporte le prix de la mise en scène en 1976 à Cannes.

3. Une journée particulière (1977)

Peut-être le plus grand chef d’œuvre du maître. Sur fond de discours de Mussolini, en mai 1938, Sophia Loren et Marcello Mastroianni s’affrontent puis se comprennent dans un face-à-face grandiose. D’autant que les deux stars italiennes sont utilisées à contre-emploi. Elle joue une ménagère vieille avant l’âge, quand le séducteur Mastroianni campe un intellectuel homosexuel malmené par le régime fasciste.