Astérix et Obélix sont de retour dans une nouvelle aventure : Astérix et la Transitalique. La 37e aventure du Gaulois le plus célèbre de France sort jeudi. Une année particulière puisqu'on célèbre les 40 ans de la disparition de René Goscinny, scénariste historique, et les 90 ans d’Albert Uderzo, le dessinateur. Europe 1, partenaire de ce nouvel épisode, a pu lire la bande dessinée en avant-première et vous donne son avis.
Course de chars et Italie. Ils ont à nouveau la bougeotte. Vous savez que la tradition goscinienne et uderzienne veut que Astérix et Obélix quittent régulièrement leur village pour découvrir de nouveaux pays et vivre de folles aventures. Cette fois, et c’est quasiment une première, si l’on fait abstraction des Lauriers de César, les deux Gaulois partent chez l’envahisseur. Ils vont en Italie, non pas pour donner des baffes à César, mais pour participer à une course de char qui va sillonner le pays du nord au sud. D'où le titre de l’album : Asterix et la Transitalique.
Evidemment, une course, c'est un sujet inépuisable de péripéties, de rebondissements, de concurrents plus ou moins sympathiques, et plus ou moins exotiques. Tous les peuples barbares ou presque sont ainsi représentés - hommage aux créateurs de la série : Belges, Goths, Normands... Un équipage étrusque aussi, un calabrais, mais aussi les pirates, si chers au cœur de Goscinny et d’Uderzo évidemment (faut-il vous dire qu’ils n’ont aucune chance de gagner cette course ?).
Obélix prend plus de place. Et l'on retrouve au milieu de tout ce monde notre équipage gaulois, avec en conducteur de char Obélix. Un Obélix qui s'affirme dans cet album. C'est lui qui se charge d’acheter un char de sport ailé, en forme de poule et c'est aussi lui qui prend les rênes de l'engin.
Tous les ingrédients d’une aventure d’Astérix sont là : des personnages typés aux noms si caractéristiques (Pocatalitix, qui vend des chars neufs et d’occasion ou Bioetix spécialisé en soins dentaires), des jeux de mots, des clins d’œil, des références et bien sûr... un méchant. Dans cet album, il s'agit du candidat de Rome : Corona Virus, accompagné de son fidèle Bacilus. César, le méchant pas si méchant, surveille la course de très près – c’est son prestige qui est en jeu. Et il réserve une surprise de taille à nos deux Gaulois...