Quel est le plus beau musée du monde ? Interrogé sur cette question, la voix d'Hector Obalk, célèbre critique d'art, ne tremble pas : "Le Louvre définitivement. Sans hésiter." Invité dimanche dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie pour le retour de son spectacle Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures, Hector Obalk livre son opinion sur le célébre musée de la capitale au micro d'Isabelle Morizet. Selon lui, le Louvre pourrait notamment être optimisé en y installant... des estrades.
"C'est emmerdant"
"Il y a pleins de musées que j'adore", mais aucun n'a "une palette aussi grande que le musée du Louvre" assure Hector Obalk. Même si ce dernier considère les galeries du Prado ou de la National Gallery comme des "concentrés de chefs-d'œuvre extraordinaires", aucune ne semble, à ses yeux, arriver à la cheville de la galerie parisienne. Le critique d'art reproche néanmoins au Louvre un manque d'optimisation dans son aménagement.
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Au Louvre, "dès qu'un tableau est un peu grand, c'est une frustration de le regarder", juge Hector Obalk. "Vous vous approchez d'un tableau pour essayer d'en voir le détail. À ce moment, vous levez la tête au ciel et vous avez le tableau en perspective. C'est emmerdant" explique-t-il. Il ajoute : "Si le tableau fait 5 mètres de haut et que votre œil est à 50 centimètres du bas du tableau, ça va pas." Un problème qui ne se résout pas, selon lui, simplement en reculant : "Vous n’avez pas (ce qu’il faut) pour être au milieu d’un tableau très grand. Et surtout, vous avez le logo vert de l’issue de secours qui vient vous emmerder."
À deux mètres de hauteur pour observer les œuvres
Pour apprécier pleinement une œuvre, "on a besoin d'être au niveau du tableau" répète Hector Obalk. Dans cette perspective, ce dernier propose une solution assez originale pour optimiser le musée du Louvre : aménager des estrades le long de la grande galerie. Les marches des estrades, telles celles d'un podium, permettraient aux visiteurs d'être à deux mètres de hauteur pour observer les œuvres du Louvre. "C'est génial !" s'enthousiasme Hector Obalk à propos de l'idée.
Un tel aménagement pourrait, par exemple, permettre d'admirer les nombreux détails du Sacre de Napoléon, peinture de plus de 6 mètres de hauteur sur 9 mètres de longueur, dans des conditions idéales. Le critique d'art semble cependant déplorer une idée dont ne personne ne parle jamais... sauf dans Il n'y a pas qu'une vie dans la vie sur Europe 1.