L’acteur britannique qui incarne le droïde C-3P0 dans les trois trilogies Star Wars, mais aussi dans le spin-off Rogue One, raconte à Europe 1, en français dans le texte, les efforts qu’il faut fournir pour incarner l’un des personnages cultes d’une saga qui l’est tout autant.
Vous ne savez sans doute pas à quoi ressemble son visage, et pourtant, vous connaissez, probablement sans le savoir, Anthony Daniels. Cet acteur britannique incarne l’impayable droïde C-3PO dans la saga Star Wars. Mieux, il est le seul et unique acteur à avoir participé, via son personnage culte, aux neuf épisodes des trois trilogies de la mythique épopée intergalactique. A l’occasion de la sortie, mercredi, de l’épisode IX, L'Ascension des Skywalker, Europe 1 a rencontré le flegmatique comédien.
Une chose est sûre, C-3PO ne devrait pas lui manquer - après ce film, les nouveaux Star Wars présenteront des personnages totalement différents. "Je suis content que ce soit mon dernier film avec lui. C-3PO, c’est seulement une partie de ma vie", explique d’abord, en français, Anthony Daniels.
D’autant que l’exercice n’est pas de tout repos. "Il faut toujours aller à la salle de gym, parce qu’il faut être fort pour porter le costume", explique-t-il. Selon le comédien, la fameuse cuirasse dorée du droïde "pèse autour de 30 kilos".
"Il y a beaucoup de gens qui m’arrêtent dans la rue, dans beaucoup de pays"
Autre difficulté : faire passer des émotions à travers un masque totalement inexpressif, puisqu’immobile. "Quand j’étais à l’école dramatique en Angleterre, on a fait des classes en mime, sans visage", raconte Anthony Daniels. "Il faut utiliser ce qu’il y a. Il y a des moments où il est triste, où il est heureux, il a peur et on peut lire ça sur son visage, qui pourtant ne change pas."
Une chose est sûre, même masqué en permanence, Anthony Daniels a connu la célébrité grâce à Star Wars. "Il y a beaucoup de gens qui m’arrêtent dans la rue, dans beaucoup de pays", assure le comédien. "Ils me disent : ‘oh, vous êtes C-3PO’, et beaucoup me disent ‘merci pour mon enfance’."