Le producteur de la série à succès "Le bureau des légendes" a annoncé mardi à l'AFP qu'un projet était "en développement" pour poursuivre la série suivant les pas d'agents français travaillant sous fausse identité, cette fois sur le continent africain.
Le producteur de la série à succès Le bureau des légendes a annoncé mardi à l'AFP qu'un projet était "en développement" pour poursuivre la série suivant les pas d'agents français travaillant sous fausse identité, cette fois sur le continent africain.
"La géopolitique de la France pointe plutôt vers l'Afrique"
"Le titre de travail, c'est 'Le bureau Afrique'. Nous avons déjà plusieurs scénarios, mais pour le moment cela reste un projet en développement", a déclaré Alex Berger à Abidjan, où il participe au Salon international du contenu audiovisuel (Sica).
"La relation de la France, historique, avec les pays ouest-africains, c'est un bon terrain de jeu", développe-t-il. "La géopolitique de la France pointe plutôt vers l'Afrique, l'après Françafrique, les événements qui se sont produits au Niger, au Burkina ou au Mali, ce sont des choses qui nous intéressent", a-t-il ajouté en référence aux trois pays sahéliens qui ont connu des putschs ces dernières années et ont tourné le dos à la France.
"Nous ne sommes pas pressés"
Série phare de Canal +, Le bureau des légendes a suivi pendant cinq saisons, la dernière en 2020, les aventures d'agents français sous couverture à l'étranger, dans des pays comme l'Iran ou la Syrie notamment. Elle a été vendue dans plus de cent pays et a été louée pour son réalisme par la DGSE, services de renseignements français, où évoluent les personnages.
"L'idée c'était de pouvoir laisser suffisamment de temps entre les deux séries, pour ne pas plaquer une suite simple. Je ne pense pas que ce sera une saison six... quoique!", affirme M. Berger. Le producteur a refusé de donner de date pour le début d'un éventuel tournage ou le pays dans lequel l'intrigue se déroulerait. "Quand on a commencé le développement de l'idée en 2021, il y avait cinq pays plausibles pour notre histoire", explique M. Berger, en précisant que la liste est aujourd'hui réduite après les putschs sahéliens.
"Nous ne sommes pas pressés. L'obsession pour nous c'est d'être plausible et crédible", a-t-il ajouté, précisant avoir "trois projets qui ont comme centre de gravité les pays africains".