Nicolas Sarkozy échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 21% des suffrages et annonce dans son discours de défaite prendre ses distances avec la vie politique.
- SA BIO
Ses date et lieu de naissance. Né le 28 janvier 1955 à Paris, il est âgé de 61 ans.
Son parti. Les Républicains (fondateur, le 30 mai 2015, et président, jusqu’au 23 août 2016).
Son parcours. Modèle de précocité, puisqu’il fut maire de Neuilly-sur-Seine en 1983 à 28 ans seulement. Député des Hauts-de-Seine de 1988 à 1993 (puis de 1995 à 2002, et brièvement en 2015), il est nommé ministre du Budget et porte-parole du gouvernement en 1993. Après une traversée du désert entre 1995 et 2002, pour cause de mauvais choix de candidat (Edouard Balladur contre Chirac), il redevient ministre en 2002 à l’Intérieur, puis à l’Economie, et de nouveau à l’Intérieur. Le 16 mai 2007, il est élu président de la République. Pendant cinq ans, il invente le concept d’”omniprésident”, ou d’”hyperprésident”, en montant en première ligne sur tous les sujets. Il doit notamment gérer la crise financière de 2008 et ne parvient pas à inverser la courbe du chômage. Il échoue à sa réélection le 15 mai 2012 face à François Hollande.
Pendant les deux années suivante, Nicolas Sarkozy a sillonné la planète pour donner des conférences rémunérées, tout en gardant, via des “cartes postales”, le contact avec l’opinion française. En septembre 2014,il annonce briguer la présidence de l’UMP pour, dit-il, ressouder une famille politique en miettes après la duel fratricide Copé-Fillon. EN mai 2015, il fait changer le nom du parti, qui devient Les Républicains. Puis il se lance dans la primaire.
Son résultat à la présidentielle de 2012. 27,18% au premier tour, 48,36% au second tour face à François Hollande.
Sa vie privée. Mariée à la chanteuse et ex-mannequin Carla Bruni. Quatre enfants : Jean et Pierre, nés de son premier mariage avec Marie-Dominique Culioli ; Louis, né de sa deuxième union, avec Cécilia Ciganer-Albéniz ; et Giulia, fille de Carla Bruni.
- SA PRIMAIRE 2017
Son résultat. Il échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 21% des suffrages.
Comment il s’est déclaré. Après un long vrai-faux suspense, Nicolas Sarkozy se déclare candidat à l’élection présidentielle le 22 août 2016. La forme est surprenante. C’est dans un livre, à paraître deux jours plus tard, mais qui fuite - intentionnellement - plus tôt qu’il se déclare. Une première.
Son slogan. "Tout pour la France". C’est le titre de son dernier livre. Les plus perspicaces auront remarqué que le deuxième “t” de “Tout” est en rouge sur la pochette de son livre et sur les affiches du candidat. Selon L’Opinion, cette lettre aurait vocation à être remplacé par un “s” pour donner “Tous pour la France” en cas de deuxième tour face à Marine Le Pen à l’élection présidentielle.
Ses signe(s) distinctif(s). Pour 2017, il a décidé d’axer sa campagne sur l’identité nationale, s’appuyant sur la lutte contre le terrorisme et la crise des migrants pour décliner ce thème à l’envi. Il est par ailleurs mis en examen pour financement illégal de campagne électoral dans le cadre de l’affaire Bygmalion, portant sur la présidentielle de 2012.
- C' ÉTAIT SON PROGRAMME POUR 2017 EN CINQ POINTS
L’internement préventif des fichés S. C’est la mesure phare de son projet de lutte contre le terrorisme, en tout cas la plus commentée. Nicolas Sarkozy propose d’interner les fichés S les plus dangereux, en se passant de l’aval d’un juge. S’il est élu, il a proposé de consulter dans la foulée la population, via un référendum, sur cette question sensible.
Un contrôle accru de l’immigration et l’aménagement du droit du sol. Nicolas Sarkozy veut suspendre le regroupement familial, et là encore, il propose un référendum sur la question. Par ailleurs, il veut aménager le droit du sol en limitant son automaticité à une présomption de nationalité.
Une réduction des impôts et de la dépense publique. L’ancien président de la République propose, dès son arrivée, un baisse de l’impôt sur le revenu de 10% pour les classes moyennes et une baisse des prélèvements drastique pour les entreprises. En parallèle, il préconise de réduire la dépense publique de 100 milliards d’euros sur le quinquennat.
Des sanctions pour les jeunes sortis du système scolaire. En matière d’éducation, Nicolas Sarkozy veut lutter contre le décrochement scolaire, avec deux mesures choc. D’une part, il souhaite suspendre les allocations familiales des parents d’enfants décrocheurs, et d’autre part, il veut envoyer au service militaire tout jeune qui sortirait du système scolaire sans diplôme.
Nouveau traité européen et suspension de Schengen. En ce qui concerne l’Union européenne, Nicolas Sarkozy veut tout remettre à plat. Il souhaite négocier avec ses partenaires européen un nouveau traité, avec comme point central la remise en cause de l’accord de Schengen sur l’espace commun.