arnaud montebourg

Arnaud Montebourg est arrivé en troisième position lors du premier tour de la primaire de la Belle alliance populaire avec 17,52% des votes. Il a apporté son soutien à Benoît Hamon arrivé en tête (avec 36,35% des votes) devant Manuel Valls (31,11% des suffrages).

  • SA BIO

Ses date et lieu de naissance. Né le 30 octobre 1962 à Clamecy, dans la Nièvre, Arnaud Montebourg a 54 ans.

Son parti. Parti socialiste

Son parcours politique. En tout point conforme à ce que prédisait son parcours étudiant. Arnaud Montebourg, diplômé de Sciences Po après avoir obtenu une licence de droit, est devenu avocat à la Cour d’appel de Paris en 1990. Celui qui plaide dans plusieurs affaires médiatiques se transforme en procureur dans la vie politique, dénonçant notamment la corruption. Élu député de Saône-et-Loire en 1997, il est un opposant à l’immunité présidentielle, qui réclame le renvoi de Jacques Chirac devant la commission d’instruction de la Haute Cour de Justice.

Réélu en 2002, il tente d’imposer ses vues au PS en co-fondant le courant Nouveau Parti socialiste avec, Julien Dray, Vincent Peillon et Benoît Hamon. Porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne de 2007, Arnaud Montebourg est réélu une troisième fois dans son fief aux législatives, après la défaite de sa candidate à la présidentielle. Farouche partisan de l’organisation d’une primaire en 2011, il se lance dans la course et termine à la troisième place, avant de rallier François Hollande face à Martine Aubry. François Hollande le nomme ministre du Redressement productif en 2012, puis de l’Économie au départ de Pierre Moscovici, en avril 2014.

En opposition de plus en plus frontale avec la ligne gouvernementale, Arnaud Montebourg est évincé du gouvernement à l’été 2014. Il retourne alors à des études de management, pour ensuite entrer au conseil de surveillance du groupe Habitat.

Son résultat à la présidentielle de 2012. Il a été le troisième homme de la primaire socialiste de 2011, avec 17,19%.

Sa vie privée. Il a eu deux enfants d’un premier mariage avec Hortense de Labriffe, Paul et Adèle. Un temps compagnon de la journaliste Audrey Pulvar, dont il s’est séparé en 2012, Arnaud Montebourg a depuis eu une fille, Jeanne, avec son ancienne collègue au gouvernement, Aurélie Filippetti. L’ancien ministre de l’Économie a au moins deux autres passions dans la vie : la danse, pour laquelle ses dons sont reconnus au PS, et le made in France, qu’il a largement contribué à promouvoir au début du quinquennat.

  • SA PRIMAIRE  

Son résultats. Il échoue lors du premier tour et arrive troisième avec 17,52% des suffrages.

Comment il s'est déclaré. Elle a été savamment mise en scène, d’abord avec une ascension du Mont Breuvray, le 16 mai 2016, lors de laquelle il déclare vouloir bâtir un “grand projet alternatif pour la France”. C’est finalement le 21 août qu’Arnaud Montebourg a officialisé sa candidature. Et seulement le 2 octobre qu’il a confirmé qu’il passerait par la primaire de la gauche de gouvernement.

Ses signes particuliers. Prompt aux traits d’humour qui ne passent pas toujours -il a ainsi été suspendu du porte-parolat de Ségolène Royal en 2007 pour avoir dit que le seul défaut de la candidate était “son compagnon”, François Hollande à l’époque-, Arnaud Montebourg est aussi connu pour son combat en faveur du made in France. Que ce soit en s’affichant en une du Parisien Magazine avec une marinière et un robot Moulinex, ou en demandant à Flammarion, l’éditeur de son dernier livre, d’imprimer dans l’Hexagone plutôt qu’en Italie.

  • C' ÉTAIT SON PROGRAMME POUR 2017 EN CINQ POINTS

Promouvoir le made in France. Arnaud Montebourg veut mettre l’accent sur les PME, en redirigeant entre 10 et 20% de l’épargne placée par les Français dans les assurances-vie dans les PME tricolores. Par ailleurs, pendant huit ans, 80% des marchés publics seront réservés à des sociétés qui exercent sur le territoire national.

Un nouveau traité de Rome. Estimant que l’Union européenne est en voie d’auto-destruction, Arnaud Montebourg veut renégocier les traités pour décider la fin des politiques d’austérité budgétaire dans la zone euro et créer un gouvernement économique commun, qui serait placé sous l’autorité du Parlement.

Protectionnisme écologique. Arnaud Montebourg prône l’instauration, au niveau européen, d’une taxe carbone sur les produits importés. Selon lui, ce “protectionnisme raisonnable, utile et de bon aloi”, permettrait de “décourager la poursuite de la destruction planétaire”.

Une République nouvelle. L’ancien ministre de l’Économie souhaite faire adopter par référendum, dès 2017, “une réforme politique d’envergure” pour établir “une République nouvelle”. Au menu : retour au septennat, mais non renouvelable, réduction des pouvoirs du président et du nombre de parlementaires et fusion du Sénat et du Cese.

Lutte contre le terrorisme. En matière de terrorisme, Arnaud Montebourg mise sur le rétablissement d’un “service national, civil et militaire”, obligatoire pendant six mois pour tous les garçons et toutes les filles. Par ailleurs, il souhaite renforcer les moyens du pays en matière de cybersécurité et améliorer la pratique du renseignement.

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