bygmalion

Le directeur du Point Franz-Olivier Giesbert a été condamné à 1.500 euros d'amende, les deux journalistes Mélanie Delattre et Christophe Labbé chacun à 1.000 euros d'amende. 

Les tensions au sein de France Télévisions autour de l'émission "Envoyé spécial" sur l'affaire Bygmalion semblent être retombées.

Dans un extrait de sa première prise de parole sur l'affaire Bygmalion, l'ancien patron de la branche événementielle de la société dénonce l'attitude de l'ancien chef de l'Etat face aux enquêteurs. 

France Télévisions était accusé d'avoir différé la diffusion d'une enquête sur l'affaire Bygmalion en cédant à des pressions de Nicolas Sarkozy. 

Michel Field a indiqué mercredi que l'enquête d'Envoyé Spécial sera diffusée après la primaire de la droite et du centre alors que selon le Canard Enchaîné le camp de Nicolas Sarkozy a fait pression pour empêcher sa diffusion. 

Loin d'être affectés par la demande de renvoi en correctionnelle de leur champion pour financement illégal de sa campagne, les soutiens de Nicolas Sarkozy dénoncent un "acharnement" et gardent confiance.

L'ex-chef de l'Etat s'est exprimé publiquement pour la première fois depuis les réquisitions du Parquet de Paris, qui a demandé mardi son renvoi en procès dans l'affaire Bygmalion. 

Avocat, porte-paroles et soutiens politiques du candidat à la primaire sont montés au créneau, lundi, pour le défendre face aux réquisitions du parquet. Quitte à faire parfois quelques raccourcis.

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a estimé mardi au micro de Jean-Pierre Elkabbach que la présomption d'innocence devait être respectée concernant l'affaire Bygmalion et l'implication de l'ancien président.

Pour Antonin André, chef du service politique d'Europe 1, le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal pourrait aider le candidat à la primaire à remobiliser autour de lui.

"Je ne suis plus concerné par cette affaire, je ne suis pas mis en cause, je suis innocenté", a réagi Jean-François Copé lundi, suite aux réquisitions du parquet dans l'affaire Bygmalion.

Sur Europe 1, Eric Ciotti a pris la défense de Nicolas Sarkozy, après la requête du parquet de Paris de renvoyer ce dernier devant un tribunal, pour s'expliquer sur l'affaire Bygmalion.

En février 2014, le président de l'UMP Jean-François Copé, était accusé d'avoir favorisé la société Bygmalion, fondée par deux de ses proches. Deux ans plus tard, c'est pourtant Nicolas Sarkozy qui était mis en examen. 

Au vu des délais de la justice, le candidat à la primaire de la droite ne pourra être jugé avant la présidentielle. Politiquement aussi, l'impact devrait être limité.

"Je n'ai aucun commentaire à faire sur cette décision de justice", a déclaré l'ancien Premier ministre, lundi à Bordeaux. 

L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a dénoncé lundi "une nouvelle manœuvre politique grossière" alors que le parquet a demandé le renvoi de l'ancien président pour "financement illégal de campagne électorale". 

Le parquet financier de Paris a requis le renvoi de Nicolas Sarkozy pour "financement illégal de campagne électorale" et de tous les autres mis en examen, selon les informations d'Europe 1.

Les anciens patrons de France Télévisions et de Bygmalion sont accusés de favoritisme dans les contrats passés entre les deux sociétés de 2008 à 2011. 

Les juges d'instruction ont terminé leurs investigations dans ce dossier sur un système de fausses factures lors de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012.

Dans cette affaire, 14 personnes dont Nicolas Sarkozy sont mises en examen.

Jean-Louis Debré revient sur son expérience en tant que président du Conseil Constitutionnel, qui décida d'annuler les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

L'ancien président avait affirmé que la société avait surfacturé des prestations pour s'enrichir. Une expertise financière affirme au contraire que les prix pratiqués étaient normaux.

Cette expertise, datée de lundi, a comparé les prix pratiqués par Bygmalion avec ceux pratiqués par d'autres entreprises du même secteur.

Eric Ciotti a réagi à l'antenne d'Europe 1 à la mise en examen de Nicolas Sarkozy, et aux derniers rebonds de cette affaire.  

Europe 1 a pu consulter le procès verbal de l'audition de Nicolas Sarkozy mardi, dans le cadre du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. 

Le député-maire de Nice condamne les propos de Bernard Debré, qui demande que le chef du parti Les Républicains ne se présente pas à la présidentielle après sa mise en examen dans l'affaire Bygmalion. 

Au terme d’une audition par les juges du pôle financier dans l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi soir pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. 

Le président des Républicains a été mis en examen mardi pour financement illégal de sa présidentielle de 2012.

Le maire adjoint Les Républicains de Levallois-Perret, David-Xavier Weiss, a jugé sur Europe 1 qu'il s'agissait de la "suite logique" de la condamnation du Conseil constitutionnel, en 2013.

Les adversaires de Nicolas Sarkozy dans son propre camp ne se privent pas de commenter sévèrement, mais en privé, sa mise en examen, mardi soir.