État islamique

L’enquête sur les attentats de Paris est remontée jusqu’à un appartement situé dans le centre-ville de Saint-Denis. 

ON FAIT LE POINT - Deux terroristes présumés sont morts dans l'assaut donné par le Raid, mercredi matin à Saint-Denis. Sept autres personnes ont été interpellées.  

Son arrivée sur zone va permettre à la France de tripler ses moyens militaires à proximité de la Syrie.

Une centaine de familles ont pu se recueillir sur les dépouilles de leur proche, a aussi annoncé mercredi la présidence de la République. 

Ces huit hommes, qui se prétendaient touristes, voulaient, selon une agence de presse pro-gouvernementale, se rendre illégalement en Allemagne. 

Les blessés et les proches des disparus peuvent se tourner vers le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme.

Le docteur Gérald Kierzek nous explique ce qu'est le sulfate d'atropine dont l'utilisation est désormais autorisé.

Pour Dounia Bouzar, anthropologue, la moitié des personnes radicalisées sont des femmes qui se réjouissent de voir leur mari ajouté à la liste des martyres.

Un voisin, témoin de l'assaut, livre son récit au micro de Gwendoline Debonot. Il raconte notamment avoir vu à plusieurs reprises un homme accroupi dans l'entrée et une femme voilée assez forte.

Pour Didier François, la priorité absolue est de retrouver la personne qui a construit ces ceintures explosives.

Pour Luc Poignant, délégué membre du syndicat Unité SGP Police, il est vital que personne ne sorte du côté de Saint-Denis.

Charles Pellegrini, ancien commissaire divisionnaire et ancien chef de l'Office centrale de répression du banditisme, évoque le réel problème de l'efficacité des services de renseignements.

Des voisins, des riverains, qui ont assisté à l'assaut du Raid, mercredi matin à Saint-Denis, au nord de Paris, témoignent sur Europe 1. 

Un homme se présentant comme le propriétaire de l'appartement prétend, au micro de nos confrères de BFM TV, ne pas connaître les terroristes qu'il dit avoir simplement hébergés suite à un service demandé.

Selon les informations de Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du SCSI, plusieurs individus seraient encore retranchés tandis que trois policiers ont été blessés durant l'assaut.

Ces raids ont visé ces 72 dernières heures des dépôts d'armes, des casernes et des points de contrôle de la ville de Raqa.

Didier François énumère les différents risques, pour les forces de l'ordre et la population, des ceintures d'explosifs que possèdent les terroristes kamikazes.

Le maire de Saint-Denis, Didier Paillard, appelle les habitants à rester chez eux pour des questions de sécurité.

Christophe Caupenne, ancien commandant de l'unité du RAID, nous explique l'organisation des forces d'intervention dans cette situation.

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à ses navires de guerre déployés en mer Méditerranée d'entrer en "contact direct" avec le porte-avions Charles-de-Gaulle et de "coopérer avec les alliés" français.

"J’ai appris que c’était chez moi, que les individus étaient retranchés chez moi. J’étais pas au courant que c’était des terroristes", a assuré celui qui se présente comme le propriétaire de l'appartement dans lequel s'étaient retranchés plusieurs suspects. 

Tué dans l'assaut en cours mercredi matin à Saint-Denis, Abdelhamid Abaaoud pourrait bien avoir été le chef opérationnel des attentats de vendredi dernier à Paris. 

Lors de l'assaut donné mercredi matin à Saint-Denis, deux suspects ont été abattus, dont une femme qui a fait explosé sa ceinture d'explosifs. 

Pour Laurent Combalbert, négociateur de crise, les forces d'intervention ont l'habitude de ce genre d'intervention.

Selon les pompiers, quatre autres personnes, dont trois policiers, ont aussi été légèrement blessées lors de l'opération antiterroriste mercredi matin à Saint-Denis. 

Natacha Polony revient sur un article de Marianne où un homme raconte comment l'islamisme à pris le pouvoir à Saint-Denis.

Pour Bernard Tellier, ancien négociateur de la cellule de crise majeure du GIGN, il est essentiel d'essayer de négocier avec les terroristes même s'ils portent des ceintures d'explosifs.

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach ce mercredi matin.

Sabrine, une femme habitant avec son bébé dans l'appartement voisin de celui des terroristes visés par l'assaut ce matin témoigne de son angoisse ce matin sur Europe 1.

La ministre de la Justice a affirmé que l’assaut de la police à Saint-Denis était bel et bien lié à l’enquête. Et défendu le bilan des autorités en matière de prévention des attentats.