Les Républicains
François Fillon était candidat à la présidentielle de 2017, il a obtenu 15.26% des votes, soit 7.067.529 voix, lors du 1er tour (Source Ministère de l'Intérieur, résultats du 24 avril 04h).
SA BIO
Ses date et lieu de naissance. Né le 4 mars 1954 au Mans, dans la Sarthe, il est âgé de 62 ans)
Ses fonctions actuelles. Il est député de Paris.
Son parti. Les Républicains.
Son parcours politique. Précoce et cumulard. Un DEA de droit public en poche, il est élu député de la Sarthe à seulement 27 ans, en 1981, et devient à l’époque le benjamin de l’Assemblée nationale. Deux ans plus tard, il s’empare de la mairie de Sablé-sur-Sarthe, puis, en 1992, du conseil général du département. Proche de Philippe Séguin et des partisans du "gaullisme social", François Fillon entre au gouvernement Balladur en 1993 (Enseignement supérieur et de la Recherche.
Rare balladurien rescapé de l’échec de son champion à la présidentielle de 1995, il est de nouveau ministre dans le gouvernement Juppé (Technologies de l’information et de la Poste). Ses rapports tendus avec Jacques Chirac se font plus cordiaux et il devient son ministre des Affaires sociales en 2002, puis de l'Éducation en 2004. Nicolas Sarkozy, qu’il a soutenu dès 2005, en fait son Premier ministre pendant la totalité de son quinquennat (2007-2012).
Après avoir perdu l’élection controversée de la présidence de l’UMP face à Jean-François Copé, en 2013, il annonce la même année qu’il participera à la primaire de 2016.
Son résultat à la présidentielle de 2012. Il n'était pas candidat.
Sa vie privée. Marié à Penelope Kathryn Clarke, d’origine galloise. Ensemble, ils ont eu cinq enfants : Marie, Charles, Antoine, Edouard et Arnaud. François Fillon est un grand passionné d’alpinisme, de randonnée mais surtout de course automobile, participant régulier des 24 heures du Mans. Le Sarthois a même fait une apparition dans l’émission Top Gear, consacrée aux sports automobiles.
C'ÉTAIT SA CANDIDATURE
Comment il s’est déclaré. Sa déclaration de candidature ? Dite, répétée, confirmée à de multiples reprises depuis trois ans. En mai 2013, François Fillon avait ainsi prévenu qu’il serait candidat à la candidature "quoi qu’il arrive". "Ce n’est pas qu’une question personnelle, une question d’ambition. On a besoin d’un projet radical pour redresser le pays", justifiait-il encore en 2015.
Son slogan. "Le courage de la vérité". Un slogan qui est le même que celui… d’Arnaud Montebourg, qui l’avait utilisé en 1997, 2002 et 2007, pour les législatives.
Son enjeu pour 2017. Occuper le dernier mandat qui manque à son impressionnante collection. François Fillon a déjà été maire, député, sénateur, président de conseil général et de conseil régional, ministre et Premier ministre. Ne manque plus que président.
Son signe particulier. Revanchard. François Fillon a beau avoir été le Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, il le déteste cordialement. Et a sorti l’artillerie lourde contre l’ancien président à plusieurs reprises, pointant notamment ses ennuis judiciaires.
C'ÉTAIT SON PROGRAMME EN CINQ POINTS
- Ramener le chômage à 5%. Pour y parvenir, François Fillon compte développer l’apprentissage et mettre fin aux emplois aidés. Côté entreprises, il souhaite plus de souplesse en relevant les seuils sociaux et en facilitant les licenciements.
- Lutter contre l’assistanat. Le député de Paris souhaite rendre les allocations chômage dégressives et simplifier les minima sociaux. Il propose de créer une prestation sociale unique, qui serait toujours inférieure aux revenus du travail afin de ne pas encourager "l’assistanat".
- Faire des économies. François Fillon veut supprimer des postes de fonctionnaires en augmentant leur temps de travail à 39 heures. Lui président, l’âge légal de la retraite serait repoussé à 65 ans et le compte pénibilité abandonné.
- Réécrire la loi Taubira. L’ancien Premier ministre est l’un des rares candidats à la primaire à vouloir toucher à la loi sur le mariage pour tous, ce qui lui a valu le soutien public de Sens Commun, un courant issu de la Manif pour tous. Il propose une réécriture des mesures concernant la filiation. Par ailleurs, il estime nécessaire de renforcer les sanctions en cas de recours ou de promotion de la GPA.
- Limiter l’immigration. François Fillon veut supprimer toute prestation sociale pour les étrangers qui résident régulièrement en France depuis moins de deux ans. Il prône également la suppression de l’aide médicale d’État pour ceux en situation irrégulière.