Irak

Après avoir porté les ambitions indépendantistes du Kurdistan irakien, le président de la région autonome a renoncé à prolonger son mandat au-delà du 1er novembre.

Les troupes irakiennes et les milices chiites avaient lancé une série d'opérations à la mi-octobre pour s'emparer des territoires repris à l'État islamique par les peshmergas.

Les djihadistes ne tiennent plus en Irak que les localités d'al-Qaïm et de Rawa ainsi que leurs environs désertique.

Après avoir perdu d'importants champs de pétrole dans la région de Kirkouk, le Kurdistan irakien propose de geler les résultats de son référendum d'indépendance et d'établir un cessez-le-feu immédiat.

"Maintenant que le combat contre l'Etat islamique touche à sa fin, ces milices doivent rentrer chez elles", a déclaré le secrétaire d'Etat américain dimanche.

Ces combats interviennent dans un face-à-face tendu entre troupes irakiennes et Peshmergas kurdes.

Les milices kurdes auraient laissé s’enfuir de Raqqa dans la nuit de samedi à dimanche quelque 400 djihadistes de Daesh dont plusieurs dizaines de Français.

Les forces d'élite de l'armée irakienne ont pris lundi le contrôle du siège du gouvernement local dans le centre de Kirkouk, sans rencontrer d'opposition de la part des combattants kurdes.

Après les violents combats qui ont fait rage dans la nuit de dimanche à lundi, les forces irakiennes ont affirmé s'être emparées d'un champ pétrolier et de l'aéroport militaire de Kirkouk.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des combats ont éclaté entre soldats irakiens et Peshmergas au sud de la ville de Kirkouk, faisant plusieurs blessés parmi les Kurdes.

Certificats de propriété et titres de propriété ont été souvent perdus par ces déplacés, rendant difficile leur retour dans la ville. 

Un tribunal de Bagdad a ordonné l'arrestation de trois organisateurs du référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, jugé contraire à la Constitution.

C'est la première fois depuis la chute de la royauté en Irak que l'enterrement d'un président a suscité une telle ferveur.

La baisse de ce chiffre, auparavant évalué à 700, s'explique par "l'intensité des combats", a expliqué vendredi la ministre française des Armées. 

L'Iran et l'Irak ont entamé des manœuvres communes à la frontière avec le Kurdistan irakien, une semaine après le référendum d'indépendance qui s'est tenu dans cette province. 

Au total, environ 2.000 Français ou résidents en France sont partis dans ces deux pays, selon l'Elysée. Environ 200 à 300 d'entre eux ont été tués. 

Le Premier ministre irakien assure qu'il ne s'agit pas d'une "mesure de rétorsion" mais une "mesure légale", approuvée par le Conseil des ministres.

Hawija est tombée aux mains de l'EI en juin 2014. Les forces irakiennes ont lancé vendredi l'assaut pour s'emparer de la ville .

Un blocus aérien doit commencer à toucher le Kurdistan irakien vendredi, Erbil refusant d'obéir à Bagdad après le "oui" massif de ses citoyens au référendum sur l'indépendance. 

Bagdad a donné trois jours aux autorités du Kurdistan autonome pour lui restituer le contrôle des aéroports, faute de quoi un embargo aérien international serait imposé.

La commission électorale a indiqué que le "non" avait obtenu 7,27%, dans un scrutin dénoncé à plusieurs reprises par Bagdad et les pays voisins. 

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a lancé un ultimatum au leader kurde Massoud Barzani, lui intimant l'ordre de remettre aux autorités centrales le contrôle de ses deux aéroports régionaux.

Après la tenue du référendum d’indépendance du Kurdistan irakien dont la victoire ne fait aucun doute, le risque d’escalade est réel dans cette région déjà fragilisée par Daech.

L'Irak est l'un des pays où les exécutions sont les plus nombreuses après la Chine, l'Iran et l'Arabie saoudite.

Téhéran avait d'abord annoncé que la frontière avec le Kurdistan irakien risquait d'être close. Seule la frontière aérienne est fermée.

Ces zones ont été reconquises par les combattants kurdes, en 2014, à la faveur du chaos qui a régné dans le pays après l'offensive du groupe État islamique. 

En réponse au référendum organisé par les Kurdes d'Irak pour se prononcer sur leur indépendance, la Turquie aurait fermé ses frontières aux arrivées depuis le Nord du pays. Une information démentie par le ministre turc des douanes.

Plus de cinq millions de Kurdes irakiens sont appelés à se prononcer sur l'indépendance du Kurdistan lundi.

Avant-dernière grande ville contrôlée par le groupe État islamique en Irak, Hawija fait l'objet d'une offensive des forces gouvernementales depuis mercredi matin.

Le chef de la diplomatie française a appelé lundi à des pourparlers entre Bagdad et Erbil quant au futur référendum kurde, source de tensions.