Jean-François Copé échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 0,3% des suffrages.
- SA BIO
Ses date et lieu de naissance. Né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, il a 52 ans.
Ses fonctions actuelles. Il est député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, et maire de Meaux.
Son parti. Les Républicains (secrétaire général puis président de l'UMP de 2012 à 2014).
Son parcours politique. Diplômé de l’ENA, Jean-François Copé intègre en 1993 la cellule de réflexion économique de Jacques Chirac, alors pilotée par Nicolas Sarkozy. Une certaine défiance, pour ne pas dire détestation, planera toujours dans les relations entre les deux hommes. Pour la présidentielle de 1995, il rallie le président du RPR face à Edouard Balladur, dont le porte-parole s’appelle… Nicolas Sarkozy. La même année, Jean-François Copé est élu maire de Meaux et député de Seine-et-Marne, devenant à 31 ans le benjamin de l’Assemblée nationale. Porte-parole du gouvernement pendant le second mandat de Jacques Chirac, il a successivement à sa charge trois portefeuilles ministériels : les Relations avec le Parlement, l’Intérieur et le Budget.
En parallèle de son ascension politique, Jean-François Copé occupe différents postes au sein du RPR puis de l’UMP, convaincu de la nécessité de s’affirmer au sein d’un parti pour exister politiquement. Devenu président du groupe UMP à l’Assemblée en 2007, Jean-François Copé n’a aucune fonction ministérielle sous Nicolas Sarkozy, mais prend néanmoins, en 2010, la tête du parti présidentiel, renforçant ainsi sa position d’homme fort de la majorité. Après la défaite de la droite en 2012, il remporte d’une courte tête l’élection controversée à la présidence de l’UMP face à François Fillon. En mai 2014, il est contraint à la démission suite à l’affaire Bygmalion. Commence alors une traversée du désert qui s’achève début 2016, après avoir été mis hors de cause dans cette affaire. Le 14 février, il annonce sa candidature à la primaire de la droite.
Son résultat à la présidentielle de 2012. Jean-François Copé n’était pas candidat.
Sa vie privée. Petit-fils d’un médecin émigré roumain de confession juive, Jean-François Copé est passé par Sciences Po avant d’intégrer l’ENA en 1987. Marié à Nadia Hamama, rencontrée sur les bancs du lycée et devenue son attachée parlementaire en 2008, il a quatre enfants, dont trois issus d’une précédente union avec Valérie Ducuing : François-Xavier, Pierre-Alexis, Raphaëlla et Faustine, la petite dernière. Pianiste, Jean-François Copé est réputé être un grand amateur de jazz.
- SA PRIMAIRE 2017
Son résultat. Il échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 0,3% des suffrages.
Sa déclaration de candidature. "Je serai candidat", a annoncé le 14 février 2016 Jean-François Copé sur le plateau du JT de France 2, à propos de la primaire de la droite. Une candidature qui n’est "en aucun cas" dirigée contre Nicolas Sarkozy, a-t-il assuré.
Son slogan. "On ne recule plus !" Une formule que l'on retrouve souvent dans la bouche de... Nicolas Sarkozy depuis son entrée en campagne.
Son signe particulier. Chantre d’une "droite décomplexée", Jean-François Copé a ancré sa campagne très à droite, fustigeant "les demi-mesures" de l’ancien président de la République. Le maire de Meaux espère rallier les déçus de la présidence de Nicolas Sarkozy qui n’ont pas été convaincus par le retour en politique de l’ex-chef de l’Etat.
- C' ÉTAIT SON PROGRAMME POUR 2017 EN CINQ POINTS
Gouverner par ordonnances. S’il est élu, le député de la Seine-et-Marne entend aller vite, très vite, en passant outre les atermoiements du débat parlementaire. "Ma proposition, c’est que les 15 décisions les plus importantes pour réformer le pays soient prises par ordonnance, immédiatement après l’élection présidentielle. La procédure législative classique, c’est 18 mois", a-t-il déclaré le 14 avril à BFM TV.
Réarmer la France face à la menace terroriste. Pour cela, Jean-François Copé veut mettre en place un "plan Marshall" pour la sécurité, prévoyant le recrutement de 50.000 policiers, gendarmes, militaires et personnels judiciaire. Il veut notamment créer un parquet national antiterroriste, distinct du parquet de Paris.
Immigration. Jean-François Copé prône un durcissement de la politique migratoire, à travers le renforcement des conditions au regroupement familial, l’expulsion des étrangers condamnés ou encore, comme d’autres candidats à droite, la mise en place par le Parlement d’un quota annuel d’immigration légale.
Emploi. Jean-François Copé souhaite mettre en place le référendum d’entreprise pour permettre à ces dernières de passer outre, si elles le souhaitent, un Code du travail qu’il compte également réformer, avec notamment un assouplissement des modalités de licenciement, un passage aux 39 heures dans la fonction publique, ou encore la mise en place d’un numéro personnel de Siret pour favoriser l'entrepreneuriat.
Alléger la fiscalité. La candidat à la primaire veut baisser l’impôt sur le revenu, supprimer l’ISF et réduire la taxation du capital.