Philippe Poutou

Nouveau Parti Anticapitaliste

Philippe Poutou était candidat à la présidentielle de 2017, il a obtenu 1.10%% des votes, soit 391.188 voix, lors du 1er tour (Source Ministère de l'Intérieur, résultats du 24 avril 04h).

 

SA BIO

Sa date et son lieu de naissance. Né le 14 mars 1967 à Villemombe, en Seine-Saint-Denis, il a 49 ans.

Ses fonctions actuelles. Mécanicien chez Ford, Philippe Poutou n’a aucun mandat électif.

Son parti. Le Nouveau Parti anticapitaliste, dont il est l’un des principaux porte-parole avec Christine Poupin et Olivier Besancenot.

Son parcours. Atypique, forcément. Philippe Poutou n’est pas un politique professionnel, et il le revendique haut et fort. Pour autant, il est un militant de longue date, puisque c’est dès le lycée qu’il fait ses premières armes. Lycée où il échoue à obtenir son Bac mécanique. Après plusieurs emplois précaires, il est embauché en 1999 chez Ford en CDI. Il est aujourd’hui toujours employé comme agent de maintenance à l’usine de Blanquefort, en Gironde, où il est sans surprise l’un des principaux responsables CGT.

Côté politique, il milite pendant plusieurs années au sein de Lutte ouvrière, dont il est exclu en 1996. Il intègre la Ligue communiste révolutionnaire en 2000, formation qui devient le Nouveau parti anticaptialiste (NPA) en 2000. Il en devient rapidement l’une des figures, au point d’être désigné candidat à la présidentielle en 2012. Il recueille 1,15% des suffrages exprimés. Malgré un clash en 2014, année où il quitte les instances dirigeantes, le NPA l’investit à nouveau en 2017. Le voilà donc lancé dans une seconde campagne présidentielle.

Son résultat à la présidentielle de 2012. Avec 1,15% des voix, Philippe Poutou se classe en huitième position lors de l’élection présidentielle de 2012.

Sa vie privée. N’ayant pas réussi à passer son bac mécanique, Philippe Poutou enchaîne les petits boulots, d’intérimaire à surveillant de collège, avant de décrocher un poste de réparateur de machines à l’usine Ford de Blanquefort en Gironde. Très discret sur sa vie privée, il vit en couple avec une institutrice et les deux enfants de cette dernière. Fan de football, c’est un supporter des Girondins de Bordeaux.

C'ÉTAIT SA CANDIDATURE

Comment il s’est déclaré. C’est le parti qui a choisi ! Le 20 mars 2016, le NPA réunit à Nanterre pour sa "conférence nationale présidentielle 2017" vote à 95% l’idée d’une candidature, portée par Philippe Poutou, à l’élection présidentielle. L’intéressé ne souhaitait pas  nécessairement rempiler mais s’est incliné devant le vote des adhérents : "Dans une situation difficile, le plus simple, c’était que ce soit moi qui y retourne. […] Je n’arrive pas en terrain inconnu, même si on sait que ce sera une campagne compliquée", a-t-il confié au Monde.

Son slogan. Philippe Poutou n’a pas encore dévoilé de slogan de campagne.

Son enjeu pour 2017. Faire entendre la voix du NPA. Philippe Poutou compte sur la notoriété acquise ces cinq dernières années pour faire mieux qu’en 2012. Surtout, l’héritier d’Olivier Besancenot espère rallier autour de sa candidature les opposants à la loi Travail, dont il fut l’un des plus farouches détracteurs. "Cela nous a redonné la pêche, a-t-il confié au Monde, on a envie de régler des comptes. Cette présidentielle, pour nous, c’est une tribune".

Son signe distinctif. En 2012, Philippe Poutou était le premier mécanicien à se présenter à une élection présidentielle et, surtout, à avoir pu réunir les 500 signatures nécessaires.

C'ÉTAIT SON PROGRAMME EN CINQ POINTS

 
  • Suppression de la fonction présidentielle. Le candidat veut accéder à la fonction suprême… pour la supprimer. "On veut transformer profondément la société. On remet en cause le pouvoir de la bourgeoisie, le pouvoir des possédants, des plus riches, des grosses fortunes. Ça passe par un pouvoir entre les mains de millions de gens, entre les mains de notre camps social, donc si on gagne l’élection présidentielle, derrière il y aura des transformations institutionnelles profondes ; on balaye les institutions classiques actuelles, et tout ce qui est mis au service du camp des possédants", a-t-il détaillé dans une vidéo postée sur la chaîne Youtube du NPA.
  • La retraite à 60 ans. Fustigeant les dernières réformes en la matière, Philippe Poutou défend un départ à la retraite à 60 ans, à taux plein, et même avant, jusqu’à 55 ans, pour les métiers pénibles.
  • Revoir la carte des régions. Philippe Poutou propose de laisser les populations choisir leur région de rattachement, mais aussi de restaurer la  "clause de compétence générale", afin de permettre aux "populations locales de définir les axes de leurs politiques sans que l’Etat ne restreigne autoritairement leur champ de compétence", peut-on lire sur son site de campagne.
  • L’interdiction des licenciements. A parti politique radicale, proposition radicale. Philippe Poutou préconise ainsi d’interdire purement et simplement les licenciements. Il faut plutôt imposer les embauches, a-t-il lancé mi-décembre lors d’une réunion publique à Agen.
  • La fin du nucléaire. Le candidat du NPA veut sortir du nucléaire, une énergie dangereuse. Il propose de réemployer les salariés du secteur dans les énergies renouvelables.
 
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