Syrie

Un millier de personnes ont été évacuées du quartier rebelle d'Alep-Est.

Dans les commerces de Gaziantep, ville turque frontalière de la Syrie, des centaines d'enfants qui ont fui la guerre sont forcés de travailler pour survivre.

Avec 19 victimes, la Syrie est le pays le plus meurtrier pour les journalistes en 2016.

Ces observateurs doivent être déployés pour superviser les opérations d'évacuation et l'assistance humanitaire.

Les évacuations ont été reportées après l'attaque de plusieurs bus envoyés pour évacuer les villages chiites de Foua et Kafraya.

L'essayiste souhaite que l'Europe s'unisse et engage des sanctions financières contre la Russie de Vladimir Poutine, soutien clé du régime de Bachar el-Assad.

La guerre qui dure depuis quatre ans en Syrie a entraîné la destruction partielle ou totale de plus de la moitié des infrastructures et des immeubles d'Alep, la deuxième ville du pays.

Perturbée par des échanges de tirs entre les rebelles et les troupes de Bachar al-Assad, l'évacuation des habitants d'Alep et de deux autres villages syriens devait reprendre dimanche. Mais elle a finalement été reportée jusqu'à nouvel ordre, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

L'ONU se prononcera dimanche sur un projet de résolution présenté par la France pour le déploiement d'observateurs "neutres" dans la ville-symbole de la guerre en Syrie.

Les manifestants se sont réunis samedi dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, Lyon, Lille et Marseille.

Il resterait environ 40.000 civils dans les derniers quartiers rebelles d'Alep. Ils ont passé la nuit dans des bâtiments en ruines, avec des températures négatives.

"Alep est désormais synonyme d'enfer", a déclaré le secrétaire général de l'ONU. "L'ONU se tient prête a faire tout ce qu'il faut à tout moment, pour secourir autant de personnes que possible", a-t-il ajouté. 

Un commissariat de police de Damas a été la cible d'une attaque kamikaze vendredi. La ceinture d'explosifs d'une fillette de 7 ans a été actionnée à distance, blessant trois policiers. 

Les organisateurs entendent montrer leur soutien aux habitants d'Alep-Est, "assassinés sans pitié" par le régime de Bachar al-Assad.

La Russie affirme que tous les habitants d'Alep ont quitté la ville, mais la Turquie précise que seuls les civils sont partis.

Les rebelles évacués d'Alep doivent être transférés à Idleb, zone qui échappe encore au contrôle du régime. Mais cela n'a rien d'une mise en sécurité, selon un activiste contacté vendredi par Europe 1.

L'évacuation d'Alep-Est a été suspendue vendredi matin en raison d'"obstructions", selon un responsable syrien qui la supervise.

Vladimir Poutine a déclaré vendredi que la Russie allait entamer des discussions pour établir un cessez-le-feu dans l'ensemble de la Syrie, prélude à une reprise des pourparlers de paix.

Notre envoyé spécial à la frontière turco-syrienne a pu mesurer la difficulté pour les secours de s'organiser. Soigner des blessés à Alep relève de l'exploit.

"Les Nations unies mobilisent toutes les ressources et le personnel possible" et demandent la reprise du processus d'évacuation interrompu vendredi à Alep, selon Ban Ki-moon. 

Lors d'un sommet européen à Bruxelles jeudi, le chef de l'État s'est exprimé sur la position de la Russie dans le dossier syrien. 

"Il y a 50.000 personnes, dont 40.000 civils qui ont eu le malheur d'habiter dans cette partie de la ville", a déclaré l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, jeudi soir. 

Le président syrien s'est félicité jeudi de la victoire des forces loyalistes sur les rebelles à Alep, alors que les derniers bastions rebelles de la ville sont évacués. 

Une trentaine de véhicules, transportant essentiellement des blessés et leurs familles, ont pris la direction de l'ouest de la province d'Alep, jeudi. 

La trêve qui doit permettre l'évacuation des civils d'Alep est régulièrement interrompue par des échanges de tirs.

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Avant d'être réduite à l'état de ruines, Alep était une ville florissante, moderne et au rayonnement international, comme en témoigne une vidéo de l'Ina datant de 1982. 

La France et l'Allemagne veulent ouvrir des corridors humanitaires à Alep pour permettre aux civils de quitter la ville.

Une trêve est entrée en vigueur jeudi matin à Alep et un accord permettant l'évacuation des combattants et des civils a été trouvé.

Une nouvelle trêve est entrée en vigueur jeudi matin à Alep-est, en Syrie. Les Syriens ayant réussi à s'extirper du pays restent très inquiets pour leurs familles.