Turquie

La journée de jeudi a été l'une des plus meurtrières pour Ankara depuis le déclenchement de son opération militaire dans la région d'Afrine, le 20 janvier.

La Turquie continue de maintenir la pression sur le nord-ouest de la Syrie, où vivent de nombreux kurdes. Les zones urbaines pourraient bientôt être le théâtre de nouveaux affrontements.

Emmanuel Macron a souligné "l'impératif absolu" que les hostilités dans la Ghouta orientale cessent, conformément à la résolution des Nations unies.

Quatre de ces femmes étaient accompagnées d'enfants en bas âge au moment de leur condamnation. Toutes ont désormais un mois pour faire appel. 

La décision américaine de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem est jugée "extrêmement préoccupante" par Ankara qui estime ce cela illustre également "l'insistance [du gouvernement américain] à démolir les conditions pour la paix".

Alors que la Ghouta orientale, enclave rebelle proche de Damas, est pilonnée depuis dimanche, la Turquie appelle les alliés du régime syrien à agir.

Le gouvernement néerlandais a cependant refusé de suivre l'avis du parlement. La Turquie a immédiatement condamné ce vote. 

De nouvelles forces pro-régime sont entrées mercredi dans l'enclave kurde d'Afrine pour soutenir les milices locales face à l'offensive turque.

Le président turc a annoncé mardi, lors d'un discours devant les députés de son parti, que les forces turques allaient assiéger l'enclave kurde d'Afrine.

Dimanche, le buteur du Galatasaray s'est évanoui en début de match, avant de revenir sur le terrain pour disputer la rencontre jusqu'à sa fin. 

L'OSDH a indiqué vendredi que six hommes avaient les "pupilles dilatées" et "des difficultés respiratoires" après une attaque dans la région syrienne d'Afrine.

Dans une vidéo publiée sur Twitter, Deniz Yücel revient sur les conditions de son incarcération et sur le sort des journalistes emprisonnés en Turquie. 

Les trois journalistes nient toute implication dans le putsch avorté.

Le correspondant germano-turc du journal allemand "Die Welt" était emprisonné depuis un an pour "terrorisme".

Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson a répondu aux accusations d'Ankara à propos de livraisons d'armes et de camions aux forces kurdes, ennemies d'Erdogan.

Une certaine défiance entre les Européens et les États-Unis s'est installée concernant le marché de la défense, jetant une ombre sur la réunion ministérielle de l'Otan qui se déroule de mercredi à jeudi.

Le procès de sept personnes parmi lesquelles trois journalistes, opposants célèbres au régime, a repris lundi. Un procureur avait requis la prison à vie en décembre dernier. 

Recep Tayyip Erdogan va être reçu en Bulgarie par les dirigeants de l'Union européenne fin mars, en Bulgarie, pour un dîner de travail.

Début janvier, le président français Emmanuel Macron avait proposé au chef de l'Etat turc, reçu à Paris, un "partenariat" avec l'UE "à défaut d'une adhésion".

La journée de samedi est la plus meurtrière pour l'armée turque depuis le lancement de l'offensive, baptisée "Rameau d'olivier" et menée avec l'aide de rebelles syriens.

Le Premier ministre Binali Yildirim a évalué à plus de 80 le nombre de roquettes tirées sur les villes frontalières turques depuis deux semaines.

Alors qu'il a été mis en liberté conditionnelle mercredi, Taner Kiliç a de nouveau été incarcéré dans la nuit de mercredi à jeudi. 

Taner Kiliç est accusé d'appartenir au mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, désigné par Ankara comme le cerveau du putsch manqué de l'été 2016.

Le président de la République, cité par Le Figaro, met en garde Ankara contre une éventuelle "invasion" de la Syrie, après une série d'assauts contre une milice kurde.

"L'Etat syrien (...), avec tous les moyens qu'il a, devrait faire face à cette agression et déclarer qu'il ne permettra pas aux avions turcs de survoler l'espace aérien syrien", a indiqué le co-président du Conseil exécutif du canton d'Afrine.

Ces roquettes ont été tirées au cinquième jour d'une offensive menée par la Turquie contre l'enclave d'Afrine dans le nord de la Syrie contre une milice kurde.

La Turquie a lancé samedi une offensive aérienne et terrestre contre une enclave kurde au nord de la Syrie. 

Emmanuel Macron a exprimé mardi au président turc sa "préoccupation" concernant l'opération militaire turque contre l'enclave kurde d'Afrine, en Syrie.

En trois jours de combats dans la région syrienne d'Afrine, 54 combattants ont été tués dans les deux camps adverses, kurdes et rebelles syriens alliés à la Turquie.

L'artillerie d'Ankara a pilonné lundi des positions de la milice kurde "Unités de protections du peuple" (YPG) au troisième jour de l'offensive sur l'enclave kurde syrienne d'Afrine.