Venezuela

Gaspard Estrada, directeur de l'Observatoire politique de l'Amérique latine à Sciences Po, estime que le Venezuela glisse sur une pente autoritaire inquiétante.

Le gouvernement a récemment ordonné la fermeture de deux radios locales très populaires.

Réunis en université d'été à Marseille, les adhérents de la France insoumise sont invités à réfléchir à la situation du Venezuela qui traverse une grave crise politique.

Nicolas Maduro vise les opposants qui ont, selon lui, promu l'adoption de sanctions par Washington contre le Venezuela.

Les signaux de deux chaînes de télévision colombienne ont été suspendus, le président Maduro les accusant de mener une "campagne terrible" contre son gouvernement quelques jours auparavant.

L'effondrement du Venezuela, qui traverse une grave crise, entraînerait "davantage de trafic illégal de drogue, avec ses conséquences meurtrières", estime le vice-président américain qui assure que les États-Unis ne permettraient pas un tel événement.

L'ex-procureure du Venezuela a de nouveau accusé mercredi le président Nicolas Maduro de corruption, affirmant détenir "beaucoup de preuves".

Devenue l'une des principales opposantes au président Maduro, l'ex-procureure de 59 ans a quitté la Colombie pour le Brésil, a annoncé mardi le chef de l'État vénézuélien. 

Après avoir été destituée et interdite de sortie du territoire vénézuélien, Luisa Ortega s'est rendue en Colombie avec son mari, député de l'opposition.

L'Assemblée constituante du Venezuela s'est arrogée vendredi le pouvoir de légiférer aux dépens du Parlement, détenue à majorité par l'opposition au gouvernement.

"En ce moment, le Sebin [service de renseignement] perquisitionne mon domicile dans le cadre de la vengeance du gouvernement face à ma lutte contre le totalitarisme", a écrit Luisa Ortega, ancienne procureure générale du pays.

Quatorze fonctionnaires ont également été blessés au cours des violences qui ont secoué ce centre de détention préventive en surpopulation. Un détenu est parvenu à s'enfuir dans la confusion.

La peine maximale pour trahison de la patrie ou terrorisme pourrait passer de 30 ans à plus de 50 ans alors que plus de 400 manifestants ont été arrêtés lors des récentes manifestations. 

Les affrontements ont eu lieu dans une région minière où les gangs se disputent le contrôle des gisements d'or.

Alors que Donald Trump a évoqué la possibilité d’une intervention militaire afin de régler la crise au Venezuela, Nicolas Maduro a ordonné des exercices militaires dans tout le pays.

Donald Trump avait évoqué une "option militaire" pour mettre fin à la crise vénézuélienne, une déclaration qui avait suscité une vague de réprobation à travers l'Amérique latine.

Le 6 août dernier, une vingtaine d'hommes avaient attaqué le fort Paramacay, deux d'entre eux avaient été abattus et huit capturés. Les assaillants avaient emporté des armes que les autorités ont déclaré avoir récupérées.

Les autorités vénézuéliennes ont annoncé vendredi avoir capturé les chefs de l'attaque menée le 6 août contre une base militaire dans le nord du pays. 

Le Pérou a ordonné vendredi l'expulsion de l'ambassadeur vénézuélien. Le Venezuela a ordonné en représailles l'expulsion du chargé d'affaires de l'ambassade du Pérou à Caracas. 

Après la demande du président vénézuelien d'avoir une conversation avec Donald Trump, le président américain a répondu vouloir attendre le rétablissement de la démocratie. 

Depuis sa résidence de vacances, Donald Trump a évoqué une "possible option militaire" au Venezuela, une perspective que le ministre vénézuélien de la Défense a qualifié d'"acte de folie".

Le président Nicolas Maduro a ordonné à son ministre des Affaires étrangères d'organiser une conversation avec le président américain, au téléphone ou lors de l'assemblée générale des Nations unies.

Le leader cubain a assuré le président vénézuélien, de plus en plus isolé depuis l'élection d'une Assemblée constituante controversée, de son soutien face au "harcèlement international" dont il est victime.

Parmi les responsables visés figure Adan Coromoto Chavez Frias, frère de l'ancien président Hugo Chavez, nommé secrétaire de la commission présidentielle de l'Assemblée constituante.

Diego Maradona a apporté mardi son soutien au président vénézuélien, contesté dans la rue, en précisant qu'il s'offrait si besoin comme "soldat". 

L'ONU a dénoncé mardi "un usage excessif de la force" au Venezuela et accusé les forces de sécurité d'être responsables de la mort d'au moins 46 manifestants antigouvernementaux.

Ramon Muchacho, maire d'opposition d'un district de Caracas, a été condamné à 15 mois de prison par la justice vénézuélienne.

Une semaine après l'élection d'une Assemblée constituante omnipotente, le pays continue de s'enfoncer dans une profonde crise économique et politique et connaît des épisodes de violence.

Pour éviter que les sportifs vénézuéliens soient obligés de déclarer forfait faute de pouvoir se rendre sur le lieu de leur compétition, Nicolas Maduro a indiqué mettre son avion présidentiel à leur service.

Huit assaillants ont été arrêtés et "livrent des renseignements". L'attaque a fait un mort et un blessé grave parmi les assaillants.