La crise semble jouer sur l’attachement des salariés à leur entreprise. Selon une étude publiée lundi par Mercer, un cabinet de conseil en ressources humaines, les salariés français n’ont jamais eu autant envie de quitter leur entreprise. Ils sont près de 30% à songer à donner leur démission. Principale cause de cette envie de voir ailleurs : les réorganisations et l’environnement incertain des entreprises suscités par la crise.
Entre 2007 et 2011, le nombre de salariés qui veulent quitter le navire a grimpé en flèche avec une hausse de 57%. En parallèle, le nombre d’employés qui se disent satisfaits de leur vie au bureau a baissé de 15% en quatre ans. En 2007, 72% des français se disaient heureux dans leur job, en 2011, ils ne sont plus que 57%. L’insatisfaction au travail est un des autres facteurs de désengouement des salariés pour leur entreprise. Cependant, 50% d’entre eux ressentent toujours un "fort attachement" à leur entreprise.
En quête d’avantages sociaux
En temps de crise, les avantages sociaux seraient un des éléments qui pèsent dans la balance pour retenir un salérié. En effet, 36% d’entre eux jugent que les avantages sociaux "jouent un rôle important dans la décision de rester dans l’entreprise".
Du côté de la rémunération cette fois, les employés sont plus satisfaits aujourd’hui qu'il y a quatre ans. En effet, ils sont 31% de plus qu’en 2007 à juger leur rémunération juste rapportée à leurs performances. Au niveau de l’égalité homme-femme, seules 33% des femmes se disent satisfaites de leur rétribution en fonction du travail fourni, contre 38% chez les hommes.