Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, s'est dit mardi prêt à "ouvrir immédiatement" le dialogue avec le gouvernement, après la déclaration du Premier ministre selon qui parler de 39 heures de travail hebdomadaires n'est pas une question taboue. "Je découvre que Jean-Marc Ayrault reprend aujourd'hui le programme que nous avons mis en avant sur les 35 heures. Je dis : mais alors, dans ce cas, on ouvre le dialogue immédiatement", a fait valoir sur Canal + le candidat à la présidence du premier parti d'opposition.
"Je rappelle que Jean-Marc Ayrault comme ses amis ont appelé à la manifestation et à la grève quand nous avons défiscalisé les heures supplémentaires pour travailler plus en gagnant plus", a observé Jean-François Copé. Il a rappelé avoir préconisé avec les UMP Bruno Le Maire et Hervé Novelli que "le deuxième quinquennat de Nicolas Sarkozy, s'il avait été élu, soit dédié à ouvrir très largement la question du temps de travail par branches et par entreprises".
"Non seulement j'applaudis", a poursuivi Jean-François Copé, "mais je dis solennellement à Jean-Marc Ayrault comme je le lui ai toujours dit : si le gouvernement socialiste propose un programme de baisses de dépenses publiques comme nous le faisions, d'assouplir largement les 35 heures comme nous le proposons, c'est en gros - le programme de l'UMP - il doit savoir qu'il me trouvera à ses côtés au nom de l'intérêt du pays".