Affaire de l'appartement : Thierry Lepaon blanchi par la CGT

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Europe 1 , modifié à
CGT - Une enquête interne a blanchi l'ex-secrétaire général Thierry Lepaon, accusé de dépenses somptuaires pour la rénovation de son appartement de fonction. 

L'ex-numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, qui avait démissionné en janvier après des révélations sur l'onéreuse rénovation de son appartement de fonction, a été blanchi par l'enquête interne diligentée par le syndicat, a annoncé mardi son successeur Philippe Martinez.

Facture "en décalage". Les travaux "ont été réalisés en dehors de la responsabilité du secrétaire général", qui n'a "notamment pas eu connaissance des devis" et "a découvert les travaux une fois ceux-ci achevés", a déclaré Philippe Martinez devant la direction élargie de la centrale, selon la CGT. Il a en revanche estimé que la facture des travaux était "en décalage par rapport à la réalité des prestations effectuées" et n'a pas exclu "un recours juridique". Début novembre, Thierry Lepaon avait reconnu l'erreur, soulignant qu'il s'agissait d'une "faute collective qui ne masque pas des responsabilités individuelles". 

Lepaon poussé vers la sortie. Fin octobre, le Canard enchaîné avait révélé que Thierry Lepaon avait fait financer les travaux de rénovation de son appartement de fonction par la CGT pour un montant de 130.000 euros. Des révélations qui ont poussé le secrétaire général de la centrale vers la sortie après un (non) règne de deux ans marqué par plusieurs polémiques. 

 La CGT prend des "mesures correctrices". Pour éviter qu'une telle situation se reproduise, le syndicat a pris "des mesures correctrices", selon Philippe Martinez: "Au moins trois devis" seront désormais requis pour "les montants supérieurs à 5.000 euros", et diverses autorisations seront nécessaires pour les montants supérieurs à 10.000 euros. Par ailleurs, la CGT a "décidé de recruter" un "directeur administratif et financier" pour "travailler avec plus de rigueur". Autre mea culpa : le syndicat a "individuellement et collectivement sous-estimé la gravité de la crise" qu'elle traversait, "ce qui nous a conduits à un manque de clarté et de réactivité", a estimé Philippe Martinez.

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