Les dirigeants européens réunis jeudi et vendredi à Bruxelles se retrouvent au pied du mur. Ils doivent surmonter leurs divergences à propos d’un mécanisme d'aide financière à la Grèce. Leurs désaccords portent notamment sur le rôle à donner au Fonds monétaire international (FMI), aux côtés de prêts des pays de la zone euro.
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, dont le pays préside l'UE, s'est dit jeudi "confiant" dans la capacité des Européens à parvenir à un accord lors de leur sommet et a jugé "recevable" une participation du FMI. "Je suis confiant, je pense que l'on va trouver une solution pour garantir la stabilité de l'euro", a-t-il dit avant le début du sommet.
Zapatero lance un appel
"Ce serait inconcevable selon moi que tous les dirigeants européens soient réunis (...) et que l'on ne trouve pas un consensus autour d'une décision sur cette question qui est urgente et pertinente", a répété José Luis Rodriguez Zapatero. "J'espère que les membres de la zone euro en tout cas parviendront à trouver une solution. Je leur lance cet appel", a-t-il dit.
"Je pense qu'il y aura un mélange entre l'instrument FMI et des prêts bilatéraux. Le financement sera assuré et par le FMI, et par des prêts bilatéraux", a assuré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. "Moi je n'étais pas en faveur d'avoir recours à un instrument du FMI, mais je dois constater que certains Etats membres (de l'UE) font référence au FMI", a ajouté le président de l'Eurogroupe, en raison de la position de l'Allemagne.
La décision pourrait être entérinée jeudi soir.
Mardi, la Grèce a demandé un effort des 27.