Alain Afflelou et l'exil non-"fiscal"

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avec agences , modifié à
L'opticien a confirmé son départ pour Londres. Pour une durée "déterminée", a-t-il promis.

L'info. Voilà qui devrait donner un peu de répit à Gérard Depardieu ou encore Bernard Arnault. Alain Afflelou, le président et fondateur du groupe lunetier, prépare bel et bien son départ pour Londres, selon les informations révélées par le magazine Challenges et confirmées par l'intéressé. La durée de cet exil est présentée comme "déterminée".

• Attention, ce n'est pas un exil "fiscal". Si Alain Afflelou part à Londres, c'est pour "accompagner le développement de l'entreprise" en Europe du Nord. "Il ne s'agit en aucun cas d'exil fiscal", insiste l'intéressé dans un message adressé mercredi aux salariés et reproduit dans un communiqué diffusé jeudi à la presse.

• Pour quelles raisons "commerciales" ? Face à la crise qui frappe durement des pays européens où Afflelou est présent comme l'Espagne, "on regarde de nouveaux marchés, l'Europe du nord et pourquoi pas le Royaume-Uni", a ajouté le groupe Afflelou. Selon Challenges, cette traversée de la Manche serait une réponse à une demande de nouveaux actionnaires, Apax Partners et Altamir Amboise. En octobre, ces deux fonds d'investissement ont pris une participation de 14,1% au capital du groupe, auprès de l'actionnaire majoritaire, le fonds britannique Lion Capital, et d'Alain Afflelou lui-même qui en détient 22%.

• Un habitué de l'exil. Dans les années 1990, Alain Afflelou s'était déjà "exilé" plusieurs années à Genève, en Suisse pour développer son activité. Selon Challenges, le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 785 millions d'euros avec plus de 1.000 magasins franchisés. Alain Afflelou, avec 180 millions d’euros de fortune professionnelle, pointe à la 204ème place du classement 2012 des riches du magazine.