C’était une "keynote" très attendue, portée par les rumeurs sur la naissance de l'iPhone 5. Mais le groupe informatique Apple n'a présenté mardi qu'un iPhone 4S, la cinquième génération de son téléphone multifonctions. Le nouvel appareil est doté d'un processeur plus puissant que son prédécesseur et de commandes vocales. Pour Apple, il s’agit "du meilleur iPhone qu'il y ait jamais eu". Pas sûr que l'argument soit suffisant pour convaincre.
> "J'ai testé l'iPhone 4S" à lire ici.
Disponible dès la semaine prochaine dans sept pays, dont les Etats-Unis, la France et le Canada pour un prix compris entre 199 et 399 dollars, soit l'équivalent de l'iPhone 4 déjà disponible, l'iPhone 4S a un aspect très semblable à son prédécesseur sorti en 2010.
Le programme Siri, un assistant intelligent
Les principales innovations sont cachées à l'intérieur de l'appareil, avec un microprocesseur plus puissant, une antenne plus performante et une caméra améliorée. Du nouveau, aussi, dans les programmes. Le plus remarqué, le programme Siri est "un assistant intelligent qui vous aide à faire ce que vous avez à faire juste en demandant", fait valoir Apple.
Plus généralement l'iPhone 4S fonctionne avec une version rafraîchie et augmentée du système d'exploitation d'Apple pour ses appareils portable, iOS5, qui fonctionnera aussi avec les baladeurs iPod.
L’amertume des fans d’Apple
Reste que cette présentation n’a pas répondu aux attentes de bon nombre de fans de la marque à la pomme qui attendaient plus que ça et notamment l’avènement de l’iPhone5. "Il est où cet iPhone 5? Je crois que ce soir n'est pas une bonne soirée pour les Apple fanboys" a enragé @/ant_1 sur son compte Twitter. "Les apple-lovers vont avoir l'équivalent d'une gueule de bois demain matin", a renchéri @toodeesteve. Encore plus direct : "Apple a collé un rateau à tous les geeks du monde", tranche pour sa part @BestBuzz.
Cette humeur maussade semble partagée par les analystes financiers. L'action Apple accusait une perte de 3,23% à 362,51 dollars à 21 heures mardi soir. Voilà qui ne lance pas sous les meilleures augures la présidence de Tim Cook, successeur de Steve Jobs, le patron légendaire de l'entreprise de Cupertino, qui a lâché la barre cet été pour raisons de santé.