Le groupe luxembourgeois ArcelorMittal a affirmé jeudi n'avoir "actuellement aucune dette fiscale" en France, quelques heures après les accusations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui avait évoqué une dette fiscale "astronomique".
"En tant qu'entreprise, ArcelorMittal respecte strictement l'ensemble des obligations fiscales relatives à ses activités en France qui incluent l'impôt sur le revenu, les taxes salariales, les taxes foncières et la TVA", a indiqué le groupe dans un communiqué diffusé en début de soirée.
"Ayant des activités sur le territoire français, le groupe a bien conscience des contrôles qui pourraient être opérés à tout moment par les autorités compétentes et reste parfaitement serein sur cette question dans la mesure où il s'acquitte du montant des impôts qui lui sont applicables", a-t-il poursuivi, affirmant n'avoir "actuellement aucune dette fiscale vis-à-vis des autorités françaises".