L'annonce. "Il reste de l'espace pour environ 50 magasins en plus en France, notamment pour Brico Dépôt, soit entre 300 et 400 millions d'euros d'investissement et 3 ou 4.000 emplois en plus", a annoncé lundi sur Europe1 Ian Cheshire, PDG de Kingfisher, propriétaire de Brico Dépôt et Castorama. "Sur le long terme, en France, il reste de l'espoir. Le capital investi en France est rentable et les équipes avec lesquelles ont travail sont de premières classes mondiales".
Les attentes. "Il reste beaucoup à faire en France, sur la question de fiscalité notamment et de flexibilité de l'emploi", estime toutefois ce patron, qu participe au Conseil stratégique de l'attractivité, qui doit avoir lieu lundi à l'Elysée. Le PDG demande, avant tout, "une stabilité fiscale sur cinq ans". "En charges sociales, l'an dernier, nous avons payé 216 millions d'euros. Presque deux fois les charges que nous avons à payer avec presque le même nombre de gens en Angleterre", déplore-t-il également.
Au sujet de l'ouverture des magasins le dimanche, Ian Cheshire promet, enfin, d'investir si le gouvernement l'autorise dans le domaine du bricolage. "Ca peut garantir l'ouverture des magasins et un 1/3 de nos emplois dans l'Ile-de-France", assure Ian Cheshire.
Le contexte. Depuis hier soir (dîner d'honneur à Matignon), la France déroule le tapis rouge aux grandes entreprises étrangères. Les patrons de 34 groupes de dimension mondiale sont arrivés à Paris hier et vont participer ce lundi matin à l'Elysée au "Conseil stratégique de l'attractivité" que va présider François Hollande. But de cette réunion : inciter les entreprises étrangères à investir davantage sur le sol français.
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