La CGT de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a dit samedi redouter quelque "400 licenciements" à l'issue du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mis en place dans l'entreprise. "Il y a environ 400 salariés qui sont encore dans l'usine et qui n'ont aucune solution d'emploi et vont être licenciés au 1er avril", sur les 3.000 que comptait l'usine, a assuré Jean-Pierre Mercier, délégué CGT, lors d'un point presse à Aulnay-sous-Bois.
"Parmi ceux qui ont quitté PSA et sont partis à l'extérieur, plusieurs centaines sont aujourd'hui à Pôle emploi", a par ailleurs ajouté Jean-Pierre Mercier. "La plupart ont eu accès à des CDD ou à des missions d'intérim, pas à des CDI. A présent, ils n'ont plus rien". Le 10 janvier, le directeur des ressources humaines de PSA, Philippe Dorge, a assuré que la quasi-totalité des salariés de l'usine ont été reclassés ou étaient en cours de reclassement à l'échéance de la période de départs volontaires du site, le 31 décembre.
Au total, "2.712 personnes sur 3.000 ont adhéré à un projet de mobilité interne ou externe", soit 90% des effectifs de l'usine de Seine-Saint-Denis avant l'annonce de sa fermeture, a précisé Philippe Dorge. Selon PSA, sur les quelque 300 personnes restantes, 240 ont fait acte de candidature pour bénéficier des mesures de départ volontaire et "60 ne se sont pas manifestées". D'ici le 31 mars, ces 60 personnes recevront une proposition de mutation interne à laquelle elles devront répondre dans un délai de 30 jours. En cas de refus définitif, ces salariés se verront proposer un congé de reclassement de 12 mois, avant leur licenciement.