La Corée du Sud s'est inscrite en faux mercredi contre les allégations de la France selon lesquelles le marché français était inondé de voitures sud-coréennes, les qualifiant de "sans fondement".
La France avait demandé vendredi dernier à la Commission européenne de mettre sous surveillance l'accord de libre-échange conclu entre l'UE et la Corée du Sud, lui reprochant de favoriser les importations de véhicules coréens au détriment des constructeurs locaux. Cette décision "fait suite à la progression très importante des importations en France de véhicules de tourisme coréens", avaient expliqué les autorités françaises, affirmant que sur les deux premiers mois de l'année, la hausse est de 50%.
La requête de mise sous surveillance "conduit à imposer aux importateurs l'obtention d'une autorisation de la Commission européenne préalablement à toute importation", selon le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg.