Qui n’a pas connu, après un accident mineur de la route, l’agacement de ne pas trouver le formulaire de constat à l’amiable, perdu au fin fond de la boite à gant ? Mais ça, c’était avant. Car les assureurs ont mis au point une procédure dématérialisée, dévoilée mardi. Avec, à la clef, la promesse d’une déclaration plus facile et d’un remboursement potentiel accéléré.
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Objectif : simplifier la procédure. Grâce à "e-constat", l’application pour smartphone présentée par les deux fédérations françaises d'assurances FFSA et Gema, les automobilistes pourront remplir un constat d’accident directement sur leur téléphone.
Cette application, disponible pour le grand public à partir du 1er décembre, permettra aux automobilistes immatriculés et assurés en France de déclarer un accident entre deux véhicules (ou un seul) en quelques minutes seulement. Avec l’avantage de proposer de nouvelles fonctionnalités comme l'aide au remplissage de la déclaration ou la prise de photos des dommages.
Qu’est-ce que ça change ? Le e-constat se veut plus pratique que le formulaire papier : pour faire un croquis de l'accident, étape souvent fastidieuse, le conducteur peut utiliser des éléments déjà dessinés et compléter avec un dessin tracé au doigt sur l'écran. Il peut aussi géolocaliser les lieux de l'accident.
L’autre avantage, ce sont les délais : une fois rempli, le constat est signé avec le doigt et directement transmis à l'assureur. L'assuré reçoit alors un SMS de confirmation et une version Pdf par mail. Pour l'assuré, l'utilisation du "e-constat" permettra d'être remboursé plus vite car tous les délais du traitement du sinistre seront raccourcis: expertise, prise en charge et remboursement.
La procédure papier reste aussi valable. Ce e-constat n'a pas vocation à remplacer le constat papier mais à le compléter : le conducteur qui ne souhaite pas utiliser de téléphone mobile pourra toujours, en cas d'accident, remplir la version papier.
Le constat amiable, créé en 1964, permet aux assurés de décrire les circonstances d'un accident automobile afin de permettre à leurs assurances de déterminer les responsabilités et décider des indemnisations en conséquence. S'il n'est pas obligatoire, il permet d'accélérer le traitement du dossier par les compagnies d'assurance en cas de dommages matériels, s'il n'y a pas de blessés. Ces dernières y sont aussi gagnantes puisqu'elles feront des économies de papier et de traitement.
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