L'INFO. Pas question de laisser traîner ce conflit. Début février, le gouvernement a décidé de geler le tarif des autoroutes, provoquant la colère des sociétés qui gèrent ces infrastructures. Une riposte judiciaire a même été enclenchée. Samedi, François Hollande a tapé du poing sur la table, intimant un "règlement global et définitif", dans les "prochains jours.
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Une mesure "provisoire et conservatoire". En marge de l’inauguration d’une portion d'autoroute entre Brive et Tulle, en Corrèze, le chef de l’Etat a souhaité qu’un "contrat de confiance [soit] signé entre les sociétés d'autoroutes et l'Etat". Et le président, histoire de calmer la grogne des sociétés d'autoroutes - qui dénoncent toutes "un excès de pouvoir" -, le président a rappelé que le gel des tarifs est une mesure "provisoire et conservatoire".
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De lourdes menaces" sur les concessions. Auparavant, Pierre Coppey, président des concessions autoroutières de Vinci, avait dénoncé "la décision unilatérale de suspendre la hausse des tarifs" estimant qu'elle n'était "pas plus productive que l'appel aux juges pour en contester la légalité". "Entendez notre message, il est temps de conclure car l'incertitude et le temps qui passe font peser de lourdes menaces" sur les concessions et les groupes qui les soutiennent, a-t-il lancé au président de la République.