Aucun ministère n’y échappera. Mercredi, le collectif budgétaire est présenté en Conseil des ministres. Un texte qui prévoit quatre milliards d'euros d'économies pour rester dans les clous du déficit et rattraper le dérapage des comptes publics constaté fin 2013. Sur ces quatre milliards d'euros, un milliard est lié à des dépenses dans les ministères. Tous seront donc être mis à contribution pour réduire les frais.
L’Ecologie n'y échappe pas. Un gros effort sera également demandé au ministère de la Défense, à hauteur de 350 millions d'euros ou encore à l'Education Nationale, premier budget de l'Etat. Le ministère de l’Ecologie n’échappera pas non plus à l’austérité budgétaire. Des subventions accordées aux opérateurs de l’Etat, comme l'ADEME, avec lesquels le ministère collabore, seront revues à la baisse. A Bercy, on parle, en effet, d'un effort conséquent et inédit à ce stade de l'année.
Pas touche au personnel. Mais ces restrictions de budget ne devraient pas impacter le fonctionnement des ministères. Les coupes concernent essentiellement les dépenses de communication, les subventions aux associations ou encore la gestion du parc immobilier. Certains ministères seront donc encourager à vendre des biens. En revanche, l'Etat ne touchera pas aux dépenses stratégiques comme celles de personnel.
Les taux d’intérêts limitent la casse. Et enfin, une bonne nouvelle : 1,8 milliard d'euros a été économisé sur le financement de la dette grâce à des taux d’intérêts très bas sur les marchés. Ce qui a permis de constituer une petite cagnotte qui pourra servir à réduire le déficit.
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