Le gouvernement grec doit réduire les dépenses de médicaments à 2,8 milliards d'euros en 2012, a indiqué mardi le ministre de la Santé Andréas Loverdos, en vertu d'un accord conclu avec la délégation de l'UE-BCE-FMI.
"Les dépenses de santé, médicales, les dépenses militaires et celles du fonctionnement du secteur public sont les trois fronts où nous livrons le combat budgétaire" pour tenter de boucler le budget 2012 du pays tout en restant dans les rails de rigueur fixés par ses créanciers, a déclaré Evangélos Vénizélos au cours d'une conférence de presse commune avec le ministre de la Santé, Andréas Loverdos.
Selon Andréas Loverdos, le gouvernement a convenu avec la délégation de l'UE-BCE et FMI "un budget bouclé à hauteur de 2,8 milliards d'euros pour les médicaments", au lieu de 3,2 milliards d'euros prévu initialement.
"Tout euro de plus sera de la mauvaise gestion", a ajouté Andréas Loverdos en soulignant que l'accord sur les médicaments serait "inclus dans l'accord final" avec la troïka. La Grèce est tombé d'accord avec ses créanciers publics, l'UE et le FMI, sur les conditions d'octroi d'un nouveau prêt devrait être bouclé "d'ici la fin de la semaine".
Le gaspillage d'argent dans le secteur de la santé publique en Grèce est souvent considéré comme l'une des raisons du dérapage des finances publiques, qui depuis deux ans sont sous la loupe de créanciers du pays.