Le Brésil a mis fin aux espoirs français de vendre ses premiers Rafales à l'étranger. L'armée brésilienne a annoncé mercredi qu'elle lui préférait un modèle suédois. Bernard Chabbert, consultant aéronautique d'Europe 1, est revenu jeudi sur cet échec commercial, mais a précisé que ce revers ne devait pas remettre en question les qualités du chasseur de Dassault.
"C'est un avion de pays riches", a-t-il lâché au micro d'Europe 1. "Le Rafale est bourré de qualités. Mais il est très complexe, très high-tech, très performant et très cher", énumère le consultant. Au final, le Brésil, qui n'est pas dans un environnement hostile, n'avait pas besoin d'un avion aussi performant. Prochain espoir pour le Rafale : l'Inde qui doit commander 126 avions dans les années à venir.