Interrogé sur l'adoption, mardi par l'Assemblée nationale, de la prime en cas de dividendes, François Chérèque a répondu : "Cela me fait sourire". "Au départ, le ministre annonçait 8 millions de personnes (concernées par ce dispositif), aujourd’hui il y en a déjà moitié moins. Les salariés que je rencontre, qui font leurs calculs dans leur entreprise, se rendent compte qu’ils ne l’auront pas, cette prime-là", a poursuivi le secrétaire général de la CFDT, mardi soir sur Europe 1.
"Au départ, on parlait d’une prime de minimum 1.000 euros. Maintenant, c’est de zéro à 1.200 euros. Donc on sait très bien que cette prime (…) fera beaucoup plus de déçus que de personnes contentes de la toucher. Donc nous allons encore provoquer de la frustration chez les salariés et cette frustration amène une déception et un repli sur soi qui n’est pas bon, en particulier pour le débat dans notre pays", a-t-il ajouté.